La profession reste globalement confiante malgré la morosité actuelle : 85 % des répondants de ce baromètre se déclarent en effet confiants. On observe néanmoins une baisse de l’indice de confiance de 4 points par rapport à l’année dernière, qui atteint là son plus bas niveau depuis la création de ce baromètre il y a six ans.
Moral en berne, pas exactement
Les répondants oscillent entre une posture prudente voire attentiste et la volonté de saisir les opportunités et de braver la crise à grands coups d’innovation, de créativité et d’audace.
Et si les effets de la crise impactent bien sûr le niveau de la confiance collective, les professionnels de la communication imaginent une amélioration de leur situation personnelle – 39 % des sondés contre 18 % qui pensent qu’elle va se dégrader. On constate également une vraie différence selon les structures : 47 % des professionnels en agence imaginent une amélioration de leur situation personnelle en 2014, quand ils ne sont que 30 % à abonder dans ce sens en entreprise.
Vers une reconnaissance accrue de la profession
L’anticipation des budgets n’est pas très positive : près de la moitié des sondés évaluent leurs budgets à la baisse (et imaginent une baisse effective de leur budget de 18 %). Cependant, on constate un transfert de 13 points de la « baisse » vers le « stable ». Un signe encourageant de ralentissement de la baisse des budgets.
À défaut de profiter à la croissance économique du secteur, la crise permet une reconnaissance accrue du métier. Et cela est d’autant plus vrai en ce qui concerne les communicants hospitaliers, la communication se développant de plus en plus au sein des établissements publics afin de faire connaître – ou reconnaître – leurs atouts et leurs différences par rapport à leurs concurrents. Et, en ces temps de crise où les budgets sont serrés, les communicants hospitaliers doivent redoubler d’imagination et de créativité pour mener à bien leur projet. D’où une valorisation de ces professionnels à l’hôpital public.
Enfin, si la majorité des professionnels imagine que la reconnaissance de la fonction Communication va stagner, ils sont de plus en plus nombreux à penser qu’elle va progresser – 31 %, soit une augmentation de 4 points par rapport à 2013.
Pour en savoir plus : www.communicationetentreprise.com
*Répondants: près de 450 adhérents sur les 1700 que compte l’organisme Communication & Entreprise, soit un taux de réponse de 27 %. Répartition: Entreprises : 40 % - Agences : 24 % - Indépendants : 14 % - Administrations, collectivités : 6 % Associations, fondations : 6 % - Écoles, universités, organismes de formation : 5 % - transitions de carrière : 2 % - Sociétés d’études : 2 %