La FHF considère ainsi que ce plan, s’il est bien conduit avec tous les acteurs de la santé, peut être une chance pour l’avenir du secteur hospitalier. En clair, il s’agit de faire rapidement des économies à court terme, comme la lutte contre les prescriptions inutiles, tout en mettant fin à l’inflation de procédures bureaucratiques source de surcoûts prohibitifs, et tout en dégageant des marges nécessaires à une relance de l’investissement hospitalier. L’objectif recherché est de moderniser notre appareil de soins.
La FHF considère que les véritables économies seront structurelles et non simplement conjoncturelles. Elle propose un plan d’action en sept points pouvant conduire en cinq ans à une économie de 5 à 7 milliards d’euros calculée à partir des hypothèses d’évolution de l’ONDAM prévisibles à moyen terme :
- PROPOSITION N°1 : Conduire une politique déterminée de lutte contre les actes et prescriptions inutiles.
- PROPOSITION N°2 : Subordonner les autorisations d’activités et d’équipements aux seuls offreurs de soins engagés dans le service public.
- PROPOSITION N°3 : Rendre obligatoires les coopérations entre établissements à l’échelle des territoires et réguler la médecine de premier recours.
- PROPOSITION N°4 : Accélérer le développement des pratiques médicales ambulatoires et à domicile.
- PROPOSITION N°5 : Moderniser les organisations de travail et soutenir les établissements de santé dans leurs efforts de maîtrise de la masse salariale.
- PROPOSITION N°6 : Restaurer les marges de manœuvre des acteurs de santé en supprimant la bureaucratie du système.
- PROPOSITION N°7 : Faire du système de santé et hospitalier un moteur de croissance et de développement économique international.
Pour en savoir plus, télécharger le dossier de presse ci-contre et la lettre adressée au premier ministre, Manuel Valls.