L'étude montre que le corps médical est prêt à ouvrir le débat. Les acteurs de santé semblent en accord avec l'idée qu'une proportion importante des actes est injustifiée.
Le constat avancé est que les relations avec les patients interagissent de façon significative avec la prescription des actes médicaux. 79% des médecins estiment ainsi que les demandes des patients ont augmenté surtout en matière d'information.De plus, pour 53% des médecins, les risques de mise en cause judiciaire ont modifié leur exercice en les incitant à la réalisation d'examens supplémentaires.
C'est pourquoi il est important de rendre les patients plus acteurs du système de santé que consommateurs de soins, en les éduquant et les informant sur leurs droits mais aussi leurs devoirs.La FHF a déjà proposé la création d'un institut du patient qui assurerait une sorte de « formation continue ».
Pour l’ensemble des médecins interrogés, 72 actes sur 100 sont pleinement justifiés, la marge de manœuvre est donc conséquente. Il n’y a que quelques variantes selon les profils de médecins, puisque ce chiffre va de 68 pour les médecins généralistes libéraux à 76 pour les médecins spécialistes libéraux, en passant par 74 pour les médecins hospitaliers.Le constat est le même quand les médecins envisagent leur propre discipline. Pour l’ensemble des médecins, c’est environ 20% des actes et examens réalisés qui ne sont pas justifiés.
Retrouvez l'ensemble des résultats du sondage ci-contre.