L’établissement dirigé par Marie-Pascale Mongaux-Masse a fait l’objet d’une opération de reconstruction et d’extension. Il a alors été pensé comme un village au cœur de la ville de Maromme. En effet, intégrés autour d’une place – de village – des commerces indépendants, à savoir un service de couture et de retouches, un institut de beauté, un salon de coiffure et une cafétéria. Une telle conception permet aux résidents ainsi qu’aux familles et aux personnels de rencontrer la population locale et poursuivre une vie de quartier.
Ici, d’ailleurs, les mots sont choisis, pesés : pour les espaces privés, on parle de « place » plutôt que de « salon » et d’ « appartement » plutôt que de chambre ».
Répondre aux attentes des résidents et de leurs proches aidants
Avec ses places d’accueil de jour, en hébergement temporaire, son pôle d’activités et de soins adaptés, et son parti pris de ne pas créer d’unité Alzheimer dédiée, le Villâge des Aubépins refuse toute stigmatisation et se positionne dans une logique de réponse aux attentes des personnes en perte d’autonomie.
Par ailleurs, le jury a également été sensible à l’expérimentation de service de répit aux aidants baptisée « Parenthèse à domicile ». L’intervention de professionnels à domicile sur 3 jours et 2 nuits permet de prévenir le risque d’épuisement des aidants familiaux. Le service est hérité du concept de baluchonnage : l’établissement est d’ailleurs membre du Réseau Euro-Québec de coopération autour de Baluchon Alzheimer.
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