A quelques jours de la deuxième conférence environnementale, Novethic a fait un bilan de la première édition. Une année marquée par la mise en place d'instances de concertation et des déclarations plus que par des mesures concrètes ainsi que par un changement de ministre brutal à la tête de cette transition. Pour les acteurs du développement durable, la conférence environnementale fait désormais office de rituel de rentrée. L’an dernier, le 14 septembre, François Hollande nouvellement élu Président de la République avait lancé la première édition avec l’ambition d’en faire le point d’orgue d’un dialogue environnemental calqué sur celui du dialogue social. Son discours d’ouverture axé sur l’engagement de faire de la France un pays exemplaire en matière de développement durable avait alors séduit. Les deux jours de concertation qui s’en était suivi entre les 500 participants (collèges employeurs, syndicats, ONG environnementales, Etat, Parlementaires et collectivités locales) beaucoup moins. Un droit de suite pour les mesures en retardQuelques jours plus tard, une « feuille de route » recensait les engagements du gouvernement : 84 au total pour les 5 tables rondes : transition énergétique, biodiversité, santé environnementale, fiscalité écologique, et gouvernance environnementale. Un an plus tard, le bilan quantitatif officiel se présente comme plutôt positif : le trois quart des mesures ont été mises en œuvre selon le calendrier fixé se félicite le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin. Quant à celles qui ont pris du retard, « une attention particulière leur sera portée » ; elles figureront également dans une partie « droit de suite » de la feuille de route issue de la Conférence environnementale 2013.
Lire la suite sur novethic.fr