Le BPA (bisphénol total et bisphénol libre) a été détecté respectivement dans plus de 90 % et 74 % des échantillons urinaires. Pour les phtalates, les métabolites du DEHP (MEHP, 5OH-MEHP, 5oxo-MEHP) ont été détectés dans plus de 95 % des échantillons d'urine. La contamination par le BPA et les phtalates se fait essentiellement par voie digestive (80 %), mais aussi par voie cutanée (10 %). Si la voie d'exposition mise en évidence lors de l'étude Elfe n'est pas nouvelle, c'est la première fois qu'elle est quantifiée en France. ''Ces résultats soulèvent des interrogations sur l'importance et les conséquences de l'exposition, via les dispositifs médicaux, des femmes enceintes et de leurs nouveau-nés au BPA et aux phtalates, lors de longs séjours hospitaliers (grossesses pathologiques, soins intensifs dans les unités de néonatalogie)''. Au Canada, des mesures préventives visant à répondre à ce problème ont déjà été prises. En France et dans l'UE, pour l'instant, seule l'utilisation du BPA dans les biberons est interdite. Mais les députés français ont adopté en mai dernier en première lecture un projet de loi visant à interdire la fabrication, l'importation, la vente ou l'offre de produits contenant des phtalates, des parabènes ou des alkylphénols. Lire l'article détaillé sur actu-environnement.com
Date de publication : 1 Juillet 2011
Date de modification : 1 Juillet 2011