Pour améliorer la prise en compte des effets extra-auditifs du bruit environnemental, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) propose dans un avis une nouvelle méthode d'évaluation de leurs impacts sanitaires. Aujourd'hui pour estimer leurs nuisances, les indices les plus fréquemment utilisés se basent sur l'énergie sonore sur de longues périodes de temps : ce sont les indices énergétiques moyens."Même s'ils présentent de nombreux avantages, ils ne permettent pas de rendre compte de certaines caractéristiques de l'exposition, comme les événements sonores ponctuels ou la composition spectrale d'un bruit", estime dans son rapport l'Anses. Ils s'avèrent également insuffisants pour identifier les perturbations biologiques provoquées par de ponctuels événements bruyants nocturnes. La réglementation s'appuie pourtant en grande partie sur ces indices. (...)
Malgré différentes études sur ce sujet, les effets sanitaires du bruit ambiant restent mal connus, notamment concernant les expositions chroniques à long terme. La difficulté à cerner les impacts de cette nuisance s'explique à la fois par le caractère multifactoriel des effets associés au bruit et par les interactions des déterminants acoustiques, physiologiques, psychologique, sociaux et territoriaux. Gênes et perturbations du sommeil, infarctus du myocarde et troubles de l'apprentissage scolaire, l'Anses n'a retenu pour son rapport que les effets sanitaires extra-auditifs du bruit environnemental relevés par le dernier document de l'OMS à ce sujet "Burden of diseases (2011)". (...) Lire l'article complet sur actu-environnement.comLire l'avis de l'Anses (PDF) : Évaluation des impacts sanitaires extra-auditifs du bruit environnemental