En appui à la mise à jour de la réglementation sur l’aération des locaux, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a fait le point sur les valeurs de concentration en CO2 dans l’air intérieur associées à des effets sur la santé, qu’il s’agisse des effets intrinsèques du CO2 ou bien d’effets induits par le confinement, dont le CO2 est un bon indicateur. Le dioxyde de carbone (CO2), naturellement présent dans l’atmosphère, est une molécule produite par l’organisme humain au cours de la respiration. Sa concentration dans l’air intérieur des bâtiments est liée à l’occupation humaine et au renouvellement d’air, et est un indicateur du niveau de confinement de l’air. C’est pourquoi la concentration en CO2 dans l’air intérieur est l'un des critères qui fondent la réglementation en matière d'aération des locaux. Les valeurs limites réglementaire ou normative actuelles varient usuellement entre 1 000 et 1 500 ppm. Elles s’appliquent aux bâtiments scolaires, bâtiments résidentiels et bureaux et n’ont pas de signification quant à la qualité sanitaire de l’air intérieur. Lire l'article sur anses.frLire "Concentrations de CO2 dans l’air intérieur et effets sur la santé" - Avis de l’Anses - Rapport d’expertise collective - Juillet 2013 (PDF)
Date de publication : 6 Septembre 2013
Date de modification : 6 Septembre 2013