Des technologies compétitives au service du développement durable

Date de publication : 6 Septembre 2012
Date de modification : 6 Septembre 2012

Par lettre en date du 27 avril 2011, Vincent Chriqui confiait à Jean Bergougnoux, président d’honneur de la SNCF, directeur général honoraire d’EDF, la mission d’animer une réflexion de prospective technologique sur les secteurs de l’énergie, des transports et du bâtiment.

Les auteurs du rapport qui en est issu proposent une vision de long terme pour les secteurs de l’énergie, des transports et du bâtiment. Pour chaque technologie étudiée, ils tentent d’apprécier à la fois la contribution possible en matière de développement durable et le potentiel de compétitivité de notre pays sur la scène internationale. Deux horizons de temps ont été retenus : un horizon à moyen terme, 2030, pour lequel nous avons une vision assez claire des évolutions à venir et un horizon à long terme, 2050, qui permet d’envisager des sauts scientifiques encore incertains. La mission s’est intéressée à quatre technologies transverses qui interviennent de façon constante dans les trois grands secteurs étudiés, et qui sont susceptibles de produire des avancées déterminantes : la métrologie ; les nanotechnologies ; la régulation et le contrôle commande ; le réseau domiciliaire. Un des enseignements de l’exercice est que la prospective technologique reste, en France, très émiettée, ce qui rend difficile à la fois une approche systémique pourtant indispensable et, s’agissant du bon usage de cette ressource rare que constituent les fonds publics, la définition des priorités sur des bases solides. Les quatre propositions du rapport  :

  • Proposition n° 1 : tenir compte, dans la définition des mécanismes de soutien au développement d’une technologie, de sa maturité technique et économique, de sa capacité d’intégration dans les systèmes existants et du positionnement au niveau mondial de la recherche et l’industrie françaises.
  • Proposition n° 2 : Dans le domaine de la production d’électricité, encourager le déploiement des énergies renouvelables compétitives et privilégier, pour celles dont le coût de production de l’électricité serait supérieur à un seuil à déterminer, les opérations de démonstration et de recherche.
  • Proposition n° 3 : Compte tenu des différences de prix entre les installations photovoltaïques au sol et en toiture, étendre le concept de bâtiment à énergie positive à un ensemble plus large, l’îlot ou le quartier, afin de bénéficier d’énergies locales à moindre coût.
  • Proposition n° 4 : Investir dans les technologies transverses : les dispositifs de régulation et gestion des systèmes (contrôle-commande) et en particulier du bâtiment (réseau domiciliaire) ; les nanotechnologies ; les techniques de mesure (métrologie) ; les TIC ; les matériaux.

En savoir plus et télécharger le rapport et la note d'analyse : strategie.gouv.fr

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