Lucette Schweyer, cadre de santé, formatrice à l'Ifsi Lionnois de Nancy, se dit perplexe quant à la traduction concrète en termes d'enseignements dispensés : « La formulation est très vague, chaque Ifsi la déclinera en fonction des sensibilités des intervenants », et trouve étonnant que le développement durable apparaisse en santé publique et non en infectiologie et hygiène. C'est pourtant là que les choses semblent poser problème : « Les étudiants ont par-dessus tout peur de commettre une faute d'hygiène, peur d'être responsables d'infections nosocomiales, peur d'être sanctionnés... Ils vont donc surconsommer et gaspiller du matériel. » Par ailleurs, « il n'est pas rare d'entendre une cadre dire qu'elle a d'autres priorités que le tri des déchets. » Pourtant, les infirmières peuvent, à leur niveau, adopter de petits gestes simples (gestion de l'eau, du papier, tri des déchets, etc.), qui ont un impact fort.Lire l'article complet sur espaceinfirmier.com
Date de publication : 17 Juin 2011
Date de modification : 17 Juin 2011