La récente crise, génératrice d’effets majeurs à court, moyen et long termes, aura peut-être aussi, dans le domaine environnemental, une conséquence inattendue : une réduction non négligeable des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) par rapport aux projections antérieures. Si elle se confirme dans le temps, cette conséquence est, naturellement, bénéfique. Mais, même dans ce cadre de diminution globale, un objectif de réduction de 30 % de ces émissions à l’horizon 2020 aurait des répercussions lourdes en France, en termes de compétitivité et d’emplois, si l’Union européenne adoptait ce nouvel objectif de manière unilatérale. De plus, dans un pays où la production d’électricité est très majoritairement d’ores et déjà décarbonée, les ménages (via l’habitat et les transports) auraient à fournir des efforts particulièrement significatifs et à modifier sensiblement leur mode de vie.Lire la note sur le site du Centre d’analyse stratégique (PDF - 10 pages)
Date de publication : 1 Juin 2010
Date de modification : 1 Juin 2010