Le développement durable (DD) est-il un argument marketing efficace ? Oui, mais à condition de bien respecter certaines règles élémentaires. Telle est l'une des conclusions avancées par le cabinet conseil en stratégie durable Alternité et Sciences com Nantes (groupe Audencia) qui ont interrogé une quinzaine de consommateurs, avertis ou non, en passant au crible une trentaine de vocables estampillés " DD ".
" Les consommateurs sont loin d'être dupes, avertit Sandrine Roudaut, co-fondatrice du cabinet. Leur esprit critique s'est aiguisé ". Pour preuve ? Moins d'un tiers des Français accorde désormais du crédit au discours développement durable des entreprises, soit un résultat en baisse de 9 points par rapport à l'année précédente, selon une enquête réalisée par l'Observatoire de la communication responsable, en 2012. D'où la nécessité d'utiliser le discours vert à bon escient. Faute de quoi, il perd toute crédibilité.
Concrètement, si les termes " empreinte écologique ", " biodiversité ", " éco-système " ou encore " ressources renouvelables " sont auréolés d'une bonne réputation, les expressions telles que " éco-design ", " éco-conception " ou " geste pour la planète " sont rejetées en raison de leur caractère superficiel, abstrait ou galvaudé. De même, les mots anglo-saxons, à l'instar, de " eco-friendly ", sont à bannir comme les références aux multiples labels ou nomes (ISO 26000, par exemple), jugés trop techniques donc peu séduisants pour les consommateurs. Ce qu'ils recherchent ? Lire la suite sur lentreprise.lexpress.fr