C'est l'un des thèmes phares de la deuxième conférence environnementale qui se déroulera les 20 et 21 septembre. Cette table ronde, présidée par les ministres de l'Ecologie, de l'ESS et du Redressement productif doit « acter le passage d'une logique de gestion des déchets à une logique de gestion des ressources ». « Le modèle linéaire ʺproduire, consommer, jeter ʺ a atteint ses limites. La transition vers un modèle économique plus circulaire doit être accélérée. Ceci ne signifie pas seulement de raisonner en ʺmatières premières secondaires ʺ, mais aussi en ʺéconomie de matièresʺ». Voilà le constat que dresse le document de travail préparatoire à la table ronde de la conférence environnementale du 20/21 septembre 2013 consacrée à l’économie circulaire. « Un des enjeux du XXIe siècle sera d’extraire le plus de valeur possible des ressources » Les enjeux sont multiples. Environnementaux d’abord avec une raréfaction des ressources non renouvelables et des modes d’extraction de matières premières parfois peu durables mais aussi une production croissante de déchets non valorisés. Economiques ensuite puisque l’économie circulaire est porteuse « d’emplois locaux, pérennes, non délocalisables ». En France, le secteur de la gestion des déchets représente déjà plus de 135 000 emplois. La gestion durable des ressources est également présentée comme « un levier incontournable de la compétitivité de nos entreprises et de la réindustrialisation du territoire national »… si tant est que les débouchés industriels soient créés. Stratégiques enfin, car l’économie française est dépendante de l’importation de matières premières : si aucun recyclage n’était réalisé sur le territoire, « 100 % des métaux utilisés en France seraient importés.»Lire la suite de l'article sur novethic.fr
Date de publication : 12 Septembre 2013
Date de modification : 12 Septembre 2013