Le rythme de progression de cette dépense est cependant moins soutenu que les années antérieures (+1,2 % contre 4,2 % en 2008), dans un contexte de récession économique, où le produit intérieur brut (PIB) à prix courants perd 2,1 %. Après avoir marqué le pas en 2008, les investissements dans les domaines de la protection de l’environnement sont en net recul (-6,0 %). La hausse des dépenses de protection de l’air ambiant et du climat et de celles de recherche et développement compense la baisse des dépenses de gestion des eaux usées et des déchets et de protection des sols. La répartition de l’effort financier entre agents n’évolue guère, les entreprises supportant toujours la plus grande part relative de la dépense totale (38,7 %). Les dépenses de gestion et d’utilisation des ressources naturelles suivies (récupération/recyclage, prélèvement et distribution d’eau) diminuent de manière conséquente (-10,6 %), entraînées par la forte baisse d’activité du secteur de la récupération. En ce qui concerne le marché du travail des métiers environnementaux, si le nombre de demandes d’emploi s’accroît de façon accélérée par rapport aux années précédentes (+27,0 %), les offres reculent pour leur part de 11,6 % (contre -18,0 % tous métiers confondus). En 2009, l’emploi environnemental est pourtant en légère augmentation (+0,7 %), et se chiffre à 427100 emplois en équivalents temps plein. La production des éco-activités s’élève à plus de 64 milliards d’euros en 2009 (-3,4 %).Commissariat général au développement durable - Références - Juin 2011 - L’économie de l’environnement en 2009 (PDF - 3.6 Mo)
Date de publication : 1 Juillet 2011
Date de modification : 1 Juillet 2011