Crise oblige, ils sont deux fois plus nombreux à évoquer entre les lignes le volet économique. Ainsi, si le volet environnemental est toujours cité avec la plus grande fréquence (81,5%), les volets économiques (62,1%) et sociaux (66,2%) sont aujourd’hui perçus comme tout autant prioritaires, ce qui n’était pas le cas en 2012 (31% pour ces deux piliers).
Les répondants sont convaincus à plus de 98% de la dimension stratégique du développement durable et de l’atout qu’il représente pour la certification ou l’évaluation externe de l’établissement. L’engagement personnel du dirigeant (43%) dans le cadre d’une démarche collective (73%) et volontaire (70,6%) est le plus souvent évoqué, indique le sondage, mais l’aspect réglementaire est un facteur "déclencheur fondamental" (39%) dans le développement durable.
Le développement durable est une thématique de communication pour près de 89% des répondants. Pour les établissements qui ont des projets de construction ou de rénovation, la prise en compte du développement durable est incontournable à plus de 91%. Plus de 81% suivent leur consommation d’eau et 72,9% cherchent à la réduire avec une action d’envergure pour sensibiliser le personnel (près de 71%). Enfin, plus de 63% sont dans une démarche de réduction de leurs déchets.