L’intégration de l’information financière et extra-financière en France : inclusion ou véritable intégration ? Analyse d’un panel de 30 e...

Date de publication : 7 Mars 2012
Date de modification : 7 Mars 2012

Les grands acteurs économiques (entreprises leaders, bourses, Forum économique mondial, Commission européenne, régulateurs, base de données d’information financière, etc) sont de plus en plus nombreux à s’intéresser au reporting extra-financier dans l’analyse de l’économie d’entreprise. Dynamisée par la création en août 2010 de l’International Integrated Reporting Committee (IIRC), l’approche du reporting intégré apparaît comme la réponse aux lacunes actuelles de l’information financière et extra-financière. Cette première édition de l’Observatoire de l’Institut RSE Management du reporting intégré a permis d’analyser les documents de référence d’un panel représentatif de trente sociétés cotées qui insèrent progressivement ces données dans leur document de référence depuis la loi NRE de 2001. Toutefois, cette intégration progressive démontre de très grandes limites qui conduisent à des recommandations de progrès proposées en conclusion de cette étude.

20 observations techniques sont détaillées dans l’étude.

Résumé en 5 points clés :

  • On reste davantage dans une logique d’inclusion que dans une logique de véritable intégration. Une minorité d’entreprises explique concrètement et prouvent comment leurs actions DD/RSE contribuent à leur développement économique et à leur performance globale.
  • Le périmètre de l’information extra-financière est plus restreint que celui de l’information financière, alors que les principes de la responsabilité sociétale des entreprises incitent à englober les frontières de l’organisation.
  • L’imprégnation stratégique dans la gouvernance progresse mais butte sur la faible mise en perspective économique de l’information extra-financière, encore très pointilliste.
  • La monétarisation de la performance extra-financière est approximative et a besoin d’être plus catégorisée, à l’appui de critères DD/RSE pour les produits, nourris par un reporting produit.
  • La cohérence entre l’information extra-financière du rapport DD/RSE et celle du document de référence est à établir, autour d’un socle de présentation commun qui reste en attente.

L’étude du mouvement en cours suscite plusieurs recommandations concernant le progrès de l’information extra-financière, au côté de l’information financière, pour permettre aux parties prenantes de mieux saisir l’évolution d’un modèle d’entreprise dans les supports utilisés [...].

Lire la suite (3e "chapitre" de la page au 7/3/12)  

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