Le 27 juin, le collectif des électrohypersensibles aux ondes et l'association Priartem ont été reçus au ministère de la Santé pour affirmer qu'il y a « urgence » à prendre en charge les personnes sensibles aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais et les téléphones portables. Les associations demandent au ministère de la Santé de ne pas « attendre que la science fournisse des certitudes pour agir » et lui propose de désigner un référent mandaté par lui pour élaborer et engager un plan d'actions concrètes destiné à « mettre à l'abri » les personnes les plus atteintes et à « préserver leur insertion sociale ». De fait, précise le collectif,« les technologies sans fil étant omniprésentes et se déployant de manière exponentielle, les plus atteints sont contraints de fuir la modernité, voire de vivre dans les rares zones sans brouillard électromagnétique », appelées « zones blanches ». Le collectif souligne qu'en Allemagne, l'hyperélectrosensibilité aux ondes vient d'être inscrite dans la liste officielle des pathologies. Une étude finlandaise conclut, quant à elle, à l'inefficacité des médicaments et des psychothérapies pour traiter ce trouble. En France, on continue à prendre les victimes des ondes pour des « fous ».
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