Lors du dévoilement du projet de loi de finances pour 2014 le 25 septembre, le gouvernement a présenté, comme annoncé il y a quelques mois, un budget de l'Ecologie en berne. A l'inverse de celle qui l'a précédé, Philippe Martin estime cependant que le budget global découlant de la loi de finances 2014, « permet de maintenir un haut niveau d'intervention ». Pour 2014, le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie voit son budget baisser de 6,5 % par rapport à 2013. Grâce à « un prélèvement exceptionnel sur le fonds de roulement des agences de l'eau, la priorisation des projets de développement des infrastructures, la modération des taxes affectées aux opérateurs et l'équilibrage du bonus-malus automobile », Bercy table sur un rabot de l’ordre de 500 millions d’euros de moins qui laissera au ministère 7,2 milliards d’euros. C’est certes un peu moins rude que ce qui était annoncé début juillet. A l’époque la ministre de l’Ecologie avait fait entendre son désaccord dans la presse en parlant d’un « mauvais budget », ce qui avait conduit à son éviction du gouvernement. Entre temps, donc, le gouvernement a révisé son jugement sur les crédits accordés à la biodiversité et à l’Ademe. L’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’Energie a finalement conservé sa dotation de 2013 : en tant qu’ « opérateur clé de la transition écologique », il recevra 1,1 milliards d’euros des 2,3 milliards du Plan d’investissements d’avenir affectés à la transition. Cela n’empêche pas une coupe franche dans les emplois du ministère au titre de la « participation à la stabilisation des emplois publics ». Celui-ci va subir une perte de 522 emplois (équivalent temps plein) auxquels il faut ajoutés 390 emplois de moins pour les opérateurs (VNF, Météo-France, Ademe, ONCFS, etc.).Lire la suite sur novethic.fr
Date de publication : 30 Septembre 2013
Date de modification : 30 Septembre 2013