En lien avec le ministère des Finances, Xavier Bertrand a diligenté le 17 novembre une enquête conjointe de l’Igas, avec l’appui de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), pour comprendre comment un tel dysfonctionnement avait pu se produire :
- de la part des entreprises qui commercialiseraient des produits en contact direct avec des denrées alimentaires, stérilisés avec de l’oxyde d’éthylène ;
- de la part des établissements hospitaliers qui les auraient achetés.
Les conclusions de l’enquête devront être rendues au plus tard à la fin de l’année. La priorité du ministre est que les biberons, tétines et téterelles stérilisés avec de l’oxyde d’éthylène soient retirés dans les délais les plus brefs. Il veut également aller au bout de l’enquête et en tirer toutes les conséquences en termes de responsabilités.Il faut noter que, face à des produits cancérogènes, la dangerosité dépend généralement de la durée et la fréquence d’exposition.
(Communiqué de presse)