, Mr D’Harcourt, aux directeurs d’établissements du 83 et du 13.
Mesdames et Messieurs, Suite à l’épidémie de grippe, je vous ai sollicité à deux reprises pour optimiser l’accès aux places de réanimation sur la région qui connaissent une tension importante depuis fin décembre. Il vous avait déjà été demandé de favoriser le transfert de patients dont l’état le permettait, vers les unités de surveillance continue de manière à libérer des places en réanimation, et d’organiser la saisie sur le ROR (Repertoire opérationnel des ressources) des disponibilités en lits de réanimation et surveillance continue.. Actuellement, il persiste une vive tension sur les lits de réanimation en raison de l’atteinte probable du pic épidémique, laissant prévoir un week end particulièrement problématique, surtout dans les Bouches du Rhône et le Var compte tenu de la saturation déjà existante des lits de réanimation dans ces deux départements. Nous demandons à toutes les réanimations à titre exceptionnel en prévision du week end et en référence également au courrier adressé par Madame la Ministre le 10 janvier aux directeurs des établissements de santé : d’organiser dès aujourd’hui, une déprogrammation dès le vendredi 13 janvier des interventions chirurgicales ou autres interventions donnant lieu à des hospitalisations réglées en réanimation, de telle sorte à pouvoir libérer en prévision du week end au moins un lit dans chaque unité de réanimation ; d’organiser auprès des personnels administratifs de garde y compris ce week-end, que le ROR puisse être rempli en temps réel, en lien avec les réanimateurs, à chaque entrée ou sortie de réanimation tout au long du week-end sur la disponibilité des lits de réanimation ; afin que le SAMU et le ROR approchent le plus justement possible le nombre de lits disponibles. Merci de vérifier dès ce jour que les accès , mots de passe, etc… seront fonctionnels. de prévoir en première solution dégradée, de pouvoir utiliser des lits de surveillance continue contigües aux réanimations, pour gérer des patients relevant d’une prise en charge en réanimation en s’assurant que les normes de personnel, et en particulier infirmier, ainsi que le matériel et équipement (ventilateurs) soient adaptés à cette situation exceptionnelle. Du personnel doit pouvoir être rappelé si besoin de manière à assurer une présence de personnel conforme à normes de cette activité.En cas de débordement des unités de surveillance continue, les SSPI pourront également de manière exceptionnelle être utilisées en situation dégradée, en assurant de la même façon, des normes de personnel paramédical et médical équivalentes à celle de la réanimation pour gérer les patients réanimatoires, en rappelant du personnel si besoin.
Je vous demande de remercier l’ensemble des services pour leur mobilisation dans cette période difficile, Claude d’HarcourtDirecteur général de l’ARS PACA