L’audition publique s’est concentrée autour de trois grandes thématiques :
• la question de la simplification de la directive : beaucoup de professionnels ont trouvé la procédure trop complexe, trop lente et souvent coûteuse (de telles complications peuvent être un obstacle au mouvement des travailleurs et cela pourrait donc freiner la croissance ou la création d’emplois) ; • l’intégration des professions dans le marché intérieur : les questions ont tourné autour de la mobilité temporaire et de la carte professionnelle (la nécessité d’une telle carte et le type d’indications devant figurer sur celle-ci ont été débattues) ; • la confiance dans le système : cette partie a été indéniablement d’une grande importance pour le secteur sanitaire. Il a été reconnu que la confiance devait être renforcée surtout dans cette période de crise économique et de vieillissement de la population. La diversité des cultures et des langues est d’importance quand autant de travailleurs passent les frontières chaque année. Elle soulève la question des connaissances linguistiques et de la formation professionnelle continue. A la lumière de ces trois grands défis, les États membres et les professionnels des différents secteurs ont donné leur avis sur la directive de la qualification professionnelle.
Pour en savoir plus :http://ec.europa.eu/internal_market/consultations/2011/professional_qualifications_fr.htm