Plus de 250 personnes, responsables de haut niveau des ministères de la Santé, directeurs d’établissement, cadres hospitaliers, médecins, ingénieurs, etc., ont participé à la manifestation. Le Sénégal était très majoritairement représenté, mais le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Togo et le Tchad l’étaient aussi. L’Angola, Madagascar et le Laos avaient envoyé des observateurs. Le Bureau européen de l’Organisation mondiale de la santé, la Fédération internationale des Hôpitaux, l’Agence japonaise de Coopération , le ministère français des Affaires étrangères et l’Agence française de Développement étaient également représentés.
La pénurie quantitative et qualitative des ressources humaines en santé était au centre des discussions des 9ème Rencontres du RESHAOC. D’autres sujets, qui y sont d’ailleurs associés, ont été abordés : leur inégale répartition géographique, la faible rémunération, la grande diversité des statuts, le manque de cadres hospitaliers suffisamment formés à la gestion des ressources humaines, l’attrait pour d’autres métiers ou d’autres pays. Plusieurs pistes ont été avancées pour répondre à ces problèmes : la mise en place d’une fonction publique hospitalière dans les Etats africains, ou encore la création d’une école régionale de formation de directeurs d’hôpital et de cadres hospitaliers en charge de la gestion des ressources humaines.
Le Burkina Faso organisera les prochaines Rencontres hospitalières, en 2011 et sur le thème « Audit des pratiques professionnelles, mesure de la performance et gestion des risques à l’hôpital ».Pour en savoir plus : http://reshaoc.unice.fr/