Tonio Borg, Commissaire européen chargé de la santé et de la politique des consommateurs a prononcé un discours lors de cet atelier. Le Commissaire a déclaré que «la dimension économique de la santé n’a jamais été aussi étroitement lié qu’aujourd’hui : l'efficacité de la dépense publique et la rentabilité sont inclues dans de nombreuses politiques à tous les niveaux du gouvernement». Il a ajouté que : «les pays de l'UE doivent décider comment utiliser leurs parts de fonds structurels. La Commission encourage les États membres à saisir cette occasion pour mettre en œuvre les réformes nécessaires pour maintenir la qualité des soins, couplée à des systèmes de santé efficaces et durables."
Le Commissaire a également souligné que : «nous devons trouver des moyens novateurs pour offrir de meilleurs soins de santé, à plus de personne et de manière plus efficace. Et nous avons besoin de faire des investissements intelligents et à long terme en matière de santé en accentuant beaucoup plus sur la promotion de la bonne santé. "
L'atelier a été l'occasion pour HOPE de délivrer plusieurs messages. Les évaluations faites sur l'utilisation des fonds structurels dans la santé sont rarement positifs, mais par rapport aux autres secteurs tels que les transports, par exemple, le secteur de la santé n'a rien à se reprocher. Il y a certainement plus de complexité dans les systèmes de santé que dans n'importe quelle autre partie de l'économie. Il est vrai cependant, que le manque de capacités et de mutualisation au niveau national expliquent les faibles résultats en termes d’accès aux fonds structurels, en particulier en Europe centrale et orientale. Il y a un besoin évident de renforcer les capacités, d’apporter davantage d'assistance technique, d'améliorer le processus et la transparence, et de suivre une approche stratégique.
Dans les programmes précédents, les fonds structurels ont bénéficié aux infrastructures sanitaires et aux activités de santé en ligne, mais c’est moins le cas en ce qui concerne le Fonds social européen. Toutefois, la situation est très différente aujourd'hui, à la veille du programme 2014-2020. Les soins de santé font face à des politiques de rationnement et à des politiques à court terme. Une difficulté supplémentaire est que le secteur de la santé n'est plus visible comme il l’était dans le programme précédent, où il figurait parmi les dix priorités. La santé sera alors plus que jamais en concurrence avec d'autres secteurs. Les négociations qui se déroulent au niveau national montrent qu'il est déjà difficile de défendre les priorités de santé.
Présentations disponibles sur : http://www.amiando.com/COCIRworkshop2013.html?page=934217