oms - conférence sur les systèmes de santé en europe

Date de publication : 25 Juillet 2008
Date de modification : 25 Juillet 2008

Le principal aboutissement de cette conférence a été l’adoption de la « Charte de Tallinn » par laquelle les pays européens s’engagent à promouvoir la transparence et à rendre des comptes sur leurs dépenses de santé afin d’améliorer la performance des systèmes de santé, de rendre possible l’évaluation des résultats et de garantir que les dépenses sont alignées sur les objectifs de la politique. Le directeur adjoint du bureau européen de l’OMS, le Dr Nata Manabde a insisté sur la nécessité d’éviter d’augmenter inutilement les investissements en santé. Il est essentiel de choisir la technologie la plus adaptée, de prouver qu’il s’agit du meilleur choix de toutes les options envisageables et qu’elle est correctement utilisée.

 

En amont de la Conférence et pour préparer la Charte, plusieurs études ont été menées sur le lien entre santé et richesse de la population. Selon l’OMS, leurs conclusions tendent à démontrer la nécessité d’une attention politique sérieuse concernant la performance des systèmes de santé.

 

Le directeur régional du Bureau européen de l’OMS, le Dr Marc Danzon a souligné le fait que la performance comprend la capacité du ministère de la santé à convaincre d’autres ministères tels que ceux des transports, de l’environnement, ou de l’éducation de suivre les politiques qui améliorent la santé de la population. Ses commentaires ont été appuyés par le ministre estonien des affaires sociales, Maret Maripuu, qui a fait remarquer qu’un système de santé efficace consiste dans la prévention, les soins et la guérison et que la performance de chacun de ces trois éléments doit être mesurée.

 

Un rapport sur le financement des soins de santé durable en Europe, publié au début de l’année 2007, avait déjà interpellé l’Europe des 27 sur la nécessité d’augmenter la transparence du financement de la santé publique. Il proposait l’introduction d’un mécanisme basé sur le prix de marché qui aiderait à réunir l’information nécessaire sur l’utilisation des ressources sanitaires et permettrait une valorisation monétaire. Le rapport concluait que « les produits qui apportent le plus de valeur pour l’investissement devaient être identifiés et encouragés » et que les fabricants de tels produits devaient « être récompensés via un remboursement approprié et des schémas de fixation des prix ».

 

Pour plus d’informations : http://www.euro.who.int/healthsystems2008?language=french

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