Quatre grands thèmes ont été débattus :
- la future évaluation des professionnels de santé (quels modèles d’évaluation pour anticiper les besoins à venir ?) ; - le partage des compétences et la redistribution des tâches (faut-il réexaminer les profils des professionnels de santé étant donné l’augmentation des déficits et l’accroissement constant des exigences de qualité ?) ; - la formation professionnelle continue ;- l’amélioration de la qualité, de la sécurité et de l’efficacité (comment leur proposer plus de qualité, de sécurité et d’efficacité ?).
Plusieurs participants ont souligné le fait qu’il est nécessaire que les États membres coopèrent, bien que les situations restent très spécifiques à chaque pays. Importer les stratégies d’un pays à un autre n’est certainement pas la réponse. Le sujet des données chiffrées concernant les professionnels de santé a été longuement débattu, mais les participants ont reconnu qu’il faudrait faire beaucoup d’efforts pour se mettre d’accord sur des définitions et recueillir des données.
La conférence s’est achevée par un débat ministériel sur «les possibilités de collaboration et d’innovation pour une politique efficace vis-à-vis de professionnels de santé ». Le secrétaire d’État à la Santé du gouvernement hongrois a confirmé que ce sujet serait à l’ordre du jour de la présidence hongroise de l’UE, avec l’organisation d’une conférence ministérielle intitulée « Parcours du patient et du professionnel en Europe ». Dans sa conclusion, Laurette Onkelinx a indiqué qu’un plan d’action intégré serait proposé au Conseil et qu’il appellerait à une plus forte implication des parlements nationaux et des États membres dans la question du personnel de santé européen.
Pour plus d’informations :http://www.health.belgium.be/eportal/Aboutus/eutrio/health/europehealthworkforce/index.htm?fodnlang=fr