Le Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté Martin Hirsch s’est réjoui du développement, dans certains pays de l’Union, de politiques actives d’inclusion des personnes disposant de faibles revenus. Ces politiques sont fondées sur les trois piliers que sont la formation professionnelle, le salaire minimum et l’accès à différents services. Le Haut commissaire a annoncé qu’une table ronde sur ce sujet se tiendrait à Marseille à la mi-octobre avec les partenaires sociaux, les acteurs concernés dans l’ensemble des 27 Etats membres mais aussi les représentants gouvernementaux en charge de la lutte contre la pauvreté.
Présentant les attentes de Business Europe dans le cadre de la Présidence française, son président Ernest-Antoine Sellière a soulevé quatre problèmes. Il a fait la liste des directives en suspens au Conseil : sur le temps de travail il entend que « soit maintenue, le travail intérimaire (selon lui, la dernière version du projet de directive sur le travail intérimaire négociée pendant la présidence portugaise est inadmissible), les retraites complémentaires (la proposition révisée irait à l’encontre des principes de subsidiarité). Il a également soulevé un sujet d’inquiétude : l’opportunité de réviser la directive sur les comités d’entreprise européens ; les partenaires sociaux informeront la Commission de leurs intentions en avril.
Il a enfin identifié des défis à relever à long terme : afin de compenser le manque de main-d’œuvre qualifiée et le vieillissement de la force de travail, il est nécessaire de réformer et de moderniser l’éducation et la formation disponibles en Europe, voire même de faciliter l’immigration autorisée afin de réduire la pénurie de travailleurs. Il a conclu en soulignant qu’il serait opportun de profiter de la révision à mi-parcours de l’agenda social pour lier celui-ci à la révision de la Stratégie de Lisbonne. La mise en œuvre de la flexicurité dans les Etats membres devrait constituer la pierre angulaire de l’agenda social.