Les réponses des États membres à la crise allaient en effet de programmes de vaccination tout azimut à aucun programme de vaccination du tout. Pointant du doigt la nécessité de réexaminer les stratégies de vaccination et les plans de prévention, le Parlement a exhorté les États membre à une meilleure coordination via l’achat groupé de vaccins par exemple. Prenant le parti que la communication sur l’apparition de la grippe devait être faite de manière plus indépendante, les parlementaires en appellent à des garanties pour empêcher les conflits d’intérêts. Ils suggèrent ainsi, par exemple, que des affirmations d’intérêt soient publiées par des experts qui conseillent les autorités sanitaires européennes. Dans la législation de l’Union, la transparence concernant les vaccins doit être vérifiée auprès des fabricants et non des États membres. La résolution adoptée a demandé à l’OMS de revoir sa définition du mot « pandémie » afin de prendre en compte la gravité et pas seulement l’étendue d’un virus. Le Centre européen de la prévention et du contrôle des maladies devrait être équipé pour examiner les risques de manière indépendante, comme il le fait pour ses autres domaines d’interventions, affirment les parlementaires. Ceux-ci soulignent l’importance d’une communication sérieuse et forte entre les États membres et avec la Commission pour construire de la confiance dans les mesures de santé publique destinées à combattre et éviter les pandémies. Plus d’ information sur:http://www.europarl.europa.eu/sidesSearch/search.do?type=REPORT&language=EN&term=7&author=96743
Date de publication : 4 Mai 2011
Date de modification : 4 Mai 2011