Quatre co-présidents (Marian Harkin, Jean Lambert, Nessa Childers et Antonyia Parvanova) seront tour à tour en charge des réunions du groupe d’intérêt. Son nom officiel est « Groupe d’intérêt sur la santé mentale, le bien-être et les maladies mentales ». L’objectif est « de défendre le développement de politiques européennes ambitieuses contribuant à prévenir les problèmes de santé mentale et à garantir des services et des soins adéquats aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale ».
Une liste de thèmes potentiels pour les prochaines réunions a été établie : Europe 2020 et la santé mentale, la méthode ouverte de coordination (santé et soins de longue durée), le programme PROGRESS, initiatives en matière de handicap, la future communication sur les soins de longue durée, le lien entre la santé physique et la santé mentale, la stigmatisation, la dépression, les troubles neurologiques, les systèmes et les services de santé mentale, les soignants et la santé mentale.
Après avoir informé les participants de ces considérations pratiques, Antonyia Parvanova a mis en évidence des points d’intérêt en rapport avec la discussion sur les inégalités de santé. Un rapport parlementaire est au programme du début de l’année prochaine, et il faut s’assurer qu’il appellera la Commission à faire en sorte que l’action de l’Union dans ce domaine reflète les bonnes priorités et associe les acteurs du secteur.
Le premier intervenant, Charles Price (Commission européenne, direction Santé et Consommateurs) a exposé la position de la Commission en matière d’inégalités de santé, c’est-à-dire la Communication, son suivi et les étapes suivantes. La Communication sur les inégalités de santé a été lancée par la Commission précédente en tant qu’initiative commune de la DG SANCO et de la DG Emploi, et doit être considérée comme une initiative croisée.
Un récent Eurobaromètre a révélé que revenus et santé mentale sont liés ; par exemple, les personnes qui ont des difficultés à payer leurs factures sont trois fois plus susceptibles d’être sous antidépresseurs que celles qui n’ont pas ces difficultés. L’étude a aussi souligné le déclin général du sentiment de bien-être par rapport à il y a cinq ans. Les inégalités de santé augmentent parallèlement à l’accroissement de l’écart entre riches et pauvres.