Services e-santé - Benchmark

Date de publication : 30 Juin 2011
Date de modification : 30 Juin 2011

L’étude offre une vue d’ensemble de la manière dont les hôpitaux de court séjour d’Europe recourent aux NTIC. Elle donne des preuves empiriques fournies par les responsables des systèmes d’information et les responsables médicaux. Selon l’enquête, il existe des différences géographiques, systémiques et organisationnelles notoires parmi les pays dans leur réponse aux infrastructures, aux applications disponibles, aux échanges de données, aux niveaux de sécurité ou encore dans les approches utilisées dans les hôpitaux. Les pays nordiques apparaissent comme les plus en avance en termes de déploiement dans tous les domaines organisationnels et techniques étudiés.  Les grands hôpitaux, les hôpitaux publics et les hôpitaux universitaires sont généralement plus avancés en termes de e-santé que les plus petits, les privés et les non-universitaires. Ces trois types d’hôpitaux ont prouvé qu’ils étaient en avance dans la mise en œuvre des NTIC à l’intérieur ou à l’extérieur du site hospitalier lui-même. Cela peut concerner des activités intra muros ou extra muros – ces dernières ont lieu avec des acteurs de la santé extérieurs ou avec des patients. Le rapport montre quels types d’hôpitaux surpassent largement les autres sur un petit nombre d’indicateurs. Cinq indicateurs spécifiques – sur un total de 13 – indiquent un niveau d’avancement beaucoup plus important lorsque la taille de l’hôpital est prise en compte :

  • Connectivité à haut débit et à grande vitesse ;
  • E-prescription;
  • Disponibilité d’un système intégré pour le e-transfert vers un confrère ;
  • Échanges de résultats de radiologie avec des prestataires extérieurs ;
  • Possession d’une stratégie d’archivage pour une remise en place immédiate ou dans les 24 heures maximum.

Une partie de l’enquête visait les responsables médicaux. Elle souligne les principales attitudes des responsables médicaux vis-à-vis des NTIC, en particulier en matière de systèmes d’enregistrement électronique des patients et de télésurveillance. Selon eux, les systèmes d’enregistrement électronique des patients sont une grande priorité dans les hôpitaux où il n’existe pas de système central de partage d’information. En dépit du faible déploiement de la télésurveillance pour les patients à domicile (8%), cela reste la plus petite priorité d’investissement dans les trois années à venir. Seul 17% des responsables médicaux y voient une priorité dans ce laps de temps.   Les responsables médicaux se félicitent des bénéfices des systèmes d’enregistrement électronique des patients. Les responsables médicaux qui ont mis en place de tels systèmes estiment que le nombre d’admissions par jour croît (pour 55% des responsables médicaux). Les listes d’attente sont de ce fait, selon 49 % des responsables médicaux, réduites. Cependant, les responsables médicaux ne font pas beaucoup état d’une amélioration de la qualité du traitement des patients. Seulement 24% trouvent que la qualité du diagnostic s’est améliorée, 24% que la qualité du traitement a progressé et 13% que les erreurs médicales ont été réduites par l’introduction de ces systèmes. Plus d’informations : http://ec.europa.eu/information_society/newsroom/cf/item-detail-dae.cfm?item_id=6952

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