Session parallèle 1 - Le vieillissement des personnels de santé

Date de publication : 2 Août 2012
Date de modification : 2 Août 2012

Il a souligné certains éléments, tels que l’arrangement du temps de travail, la formation continue, la flexibilité au travail, la promotion des  modes de vie alternatifs, un traitement équitable, qui permettent d'améliorer la capacité de travail et la satisfaction des professionnels plus âgés, de réduire le taux d'absentéisme et d'invalidité pour le travail tout en augmentant la productivité.

Eva Weinreich-Jensen (Régions Danoises) a donné le point de vue des autorités régionales : insister sur ​​les compétences et non sur l'âge ; considérer l’âge et l’expérience comme une ressource et non comme une faiblesse ; évaluer les options possibles pour ajuster le travail quand les réponses pertinentes sont l'évolution des besoins des patients ; disposer de modèles professionnels plus adaptés aux besoins changeants de la population active.

Le Professeur Walter Sermeus (coordinateur du projet RN4CAST co-financé par la Commission européenne) a illustré certaines conclusions de son projet visant à prévoir les besoins futurs en personnel infirmier en Europe et aux États-Unis. Malgré la grande diversité entre les hôpitaux et les systèmes de santé, les résultats du projet montrent que les perceptions des infirmières et des patients à propos des hôpitaux sont liées. Il existe une relation cohérente entre l'environnement de travail et les indicateurs de satisfaction au travail (épuisement professionnel, l'intention de partir). La dotation en personnel infirmier a également un impact significatif sur l’état des patients (en termes de mortalité) dans 9 des pays européens.

Caroline Hager (Commission européenne) a illustré le plan d'action pour le personnel de santé de l'Union européenne. En poursuivant les objectifs d'amélioration de la planification des effectifs, en anticipant les besoins en compétences, le recrutement et la rétention du personnel en favorisant le recrutement à l’international de façon éthique, le plan d’action prévoit une meilleure coopération entre la Commission, les États membres, les parties prenantes et les partenaires sociaux, une meilleure coordination des différentes politiques et une augmentation de l’utilisation des fonds européens à travers ces actions.

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