Signature de la convention franco-espagnole pour l’hôpital de Puigcerdá

Date de publication : 29 Juin 2010
Date de modification : 29 Juin 2010

L’encadrement juridique du GECT est utilisé pour la première fois dans le secteur de la santé. Il se substitue à la Fondation privée transfrontalière Hôpital de Cerdagne, de droit catalan, qui regroupait depuis le 4 juillet 2006 les organes décisionnels catalans et français et a permis de faire avancer le projet. Toute l’organisation des soins de la région de part et d’autre de la frontière est repensé. Ainsi, le futur hôpital comptera deux lignes d'urgences mobiles rattachées au Samu du centre hospitalier de Perpignan et au « Servei d'emergències mèdiques » de Catalogne. Les centres coordinateurs agiront chacun sur leur domaine territorial grâce aux numéros de téléphone 15 (Samu) ou 061 (SEM). Du côté français, la permanence des soins s'appuie sur trois sites : Bourg Madame, Font Romeu et les Angles. La permanence des soins à partir de minuit sera assurée par les urgences de l'hôpital de Cerdagne. Les accouchements et une partie du suivi de la grossesse se font déjà à l'actuel hôpital de Puigcerdà et se poursuivront. Du côté français, des articulations se feront avec les services de Protection maternelle et infantile et sont à développer avec les professionnels libéraux. Pour la filière de néphrologie, il est prévu de mettre en place une équipe unique dirigée par un médecin coordinateur. Un centre de dialyse médicalisé pourrait être créé côté catalan. En radiologie, les ressources de l'hôpital de Cerdagne, du centre de radiologie d'Err, du CH de Perpignan et de l'hôpital de Manresa (Espagne) seront optimisées et l'utilisation de la télémédecine sera favorisée.Concernant l’addictologie, le centre de méthadone de Puigcerdà sera ouvert à la population française suivant un protocole. Un à deux lits de sevrage alcoolique devraient être identifiés dans le nouvel hôpital de Cerdagne. Enfin, en santé mentale, le nouvel hôpital assurera la stabilisation des patients qui se présenteront aux urgences avant d'organiser leur transfert vers des structures de part et d'autre de la frontière.

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