Système de paiement hospitaliers en Europe - OMS

Date de publication : 20 Octobre 2010
Date de modification : 20 Octobre 2010

De nos jours, les décideurs politiques ont besoin de nouvelles stratégies de paiement pour encourager la productivité des hôpitaux. Dans la plupart des pays européens, des paiements liés à l’acte ont été introduits pour classer les activités des hôpitaux en fonction de leur intensité et, même si les méthodes de recueil de données, les systèmes de classification et les taux de remboursement peuvent fortement varier d’un pays à l’autre, la plupart d’entre eux convergent actuellement vers un système basé sur les GHM.

En résumé, les paiements basés à l’hôpital ont pour but d’inciter les hôpitaux à proposer des soins plus efficaces, à évaluer la capacité hospitalière réellement nécessaire pour satisfaire la demande des patients et, grâce à l’utilisation d’outils tels que les GHM, à comparer les performances des hôpitaux. D’un autre côté, certains mécanismes d’ajustement comme la sélection des patients, la réduction de la qualité ou de l’intensité des traitements, le choix de GHM plus rémunérateurs, doivent être évités.

Le journal présente des études de cas allemandes, néerlandaises et finlandaises. Ces dernières soulignent les grandes différences dans l’utilisation des GHM. En effet, tandis que l’Allemagne développe un système de paiement monétaire/unique et se prépare à inclure les soins psychiatriques dans le système de GHM, en Finlande il n’existe pas de règles nationales d’utilisation des GHM, et seules 13 régions sur 21 utilisent ce système de paiement – mais cela a été utile pour comparer la qualité et l’efficacité. Enfin, une récente réforme a introduit aux Pays-Bas le système de case mix combinaison du diagnostic et du traitement, afin d’encourager des négociations sur les prix, le volume et la qualité, dont les résultats ne peuvent cependant pas encore être évalués.

Le journal peut être téléchargé sur le site de l’OMS Europe : http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0018/121743/EuroObserver_Autumn2010.pdf

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