Ses conclusions visent essentiellement à : - reconnaître qu’il est nécessaire de maintenir l’impulsion politique dans ce domaine et d’intégrer la télésanté dans la politique de santé ; - inviter les États membres à améliorer les services de télésanté et à en promouvoir l’usage ; - inviter les États membres et la Commission à mettre en œuvre au niveau de l’UE un mécanisme de haut niveau pour la gouvernance, qui coordonnerait les activités dans le domaine de la télésanté. Cette dernière n’est plus considérée comme un simple outil technique aux mains des opérateurs dans le domaine des soins de santé, mais elle est devenue un instrument politique de développement de la santé. On peut comprendre la télésanté comme l’utilisation des technologies de l’information et de la communication à des fins sanitaires, comme par exemple le traitement des patients, la recherche, l’éducation, le suivi des maladies et la surveillance de la santé publique. La télésanté comprend différents services : - les dossiers médicaux informatisés, qui permettent aux médecins ou aux pharmaciens de se transmettre facilement les données concernant leurs patients ; - la télémédecine, qui recouvre les situations dans lesquelles le professionnel de santé et le patient ne sont pas au même endroit (par exemple, la téléradiologie ou la télépathologie) ; - l’informatique au service de la santé des consommateurs, par laquelle les individus en bonne santé tout autant que les patients recevraient des informations sur des sujets médicaux ; - les équipes soignantes virtuelles, dans lesquelles des professionnels du soin collaborent et échangent des informations sur les patients par le biais d’équipements numériques ; - la santé mobile, qui désigne l’utilisation des appareils mobiles. Le dossier de presse est disponible (en anglais) à l’adresse suivante :http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/en/lsa/111613.pdf
Date de publication : 16 Décembre 2009
Date de modification : 16 Décembre 2009