Environ 60 personnes ont suivi la formation. Elles venaient de 30 pays différents et avaient des origines très diverses : médecins et techniciens travaillant à la HTA au niveau national et en établissement, représentants des gouvernements et des ministres de la santé, représentants de l’industrie pharmaceutique et d’autres organismes. Tous les participants ont saisi cette occasion d’approfondir leurs connaissances et d’échanger des informations sur un sujet de plus en plus important au niveau européen et extra-européen.
Le programme offrait un panorama complet de l’HTA : ce qu’il recouvre, la façon dont il contribue à produire de la connaissance, comment il devrait être traduit en bonnes pratiques, et comment il pourrait constituer un soutien utile pour les décideurs en santé et en politique. La formation était divisée en quatre parties : innovation, évaluation, traduction et gouvernance.
Dans la première partie était fourni un cadre général de l’amélioration de la qualité des soins. Il soulignait le rôle d’une évaluation basée sur des preuves et de l’HTA, et explorait différents aspects de l’innovation : types, processus, promoteurs, barrières. La deuxième thématique visait à faire comprendre quelles dimensions et quels processus doivent être utilisés pour évaluer : - les technologies dans les systèmes de soins (produits, services, interventions cliniques) ; - les technologies appliquées aux systèmes de soins (politiques de soin et interventions liées à la gouvernance, organisation des soins, mécanismes de financement, mécanismes de livraison) ;- les interventions et les programmes de santé publique qui sont normalement appliqués en dehors du système de soins (campagnes de prévention).
Dans la troisième série d’ateliers ont été analysées différentes approches de la traduction et des transferts de connaissance. La façon dont le HTA pourrait informer et améliorer les pratiques cliniques a également été abordée. Les sessions de conclusion ont exploré le lien complexe entre la production de preuves et les processus de décision politique en ce qui concerne l’introduction, la couverture/le remboursement et la tarification des nouvelles technologies.
L’organisation d’une table ronde et de deux panels d’experts a permis de mettre en avant les différences de point de vue des techniciens, des décideurs, des représentants de la société civile et des sociétés savantes au sujet des thèmes discutés. Les participants ont activement pris part aux débats et certains d’entre eux ont eu l’occasion de partager l’expérience de leur pays ou de leur organisme (processus, défis, stratégies de mise en œuvre). Les commentaires et les points de vue des membres des panels ont contribué à stimuler les débats au-delà des seules conférences.
Pour plus d’informations :