Financement des soins intégrés

Date de publication : 7 Octobre 2024
Date de modification : 7 Octobre 2024
En réponse à la prévalence croissante des personnes atteintes de maladies chroniques, les systèmes de soins de santé se restructurent pour intégrer les soins entre les différents prestataires. Comme de nombreux systèmes ne parviennent pas à atteindre les résultats souhaités, l'une des explications probables est le manque d'incitations financières à l'intégration des soins.

Un article intitulé « Financial Incentives for Integrated Care : A Scoping Review and Lessons For Evidence-Based Design » a été publié dans Health Policy 141 : lien.

Les auteurs ont cherché à identifier les incitations financières utilisées pour promouvoir les soins intégrés entre différents types de prestataires pour les patients atteints de maladies chroniques courantes et à évaluer les preuves de leur efficacité (ou de leur coût) et les facilitateurs/obstacles à leur mise en œuvre. Cette étude exploratoire recense les études publiées avant décembre 2021 et comprend 33 études réalisées aux États-Unis et aux Pays-Bas. Elles ont identifié quatre types d'incitations financières : économies partagées, paiements groupés, paiement à la performance et paiement à la coordination. Il existe une grande hétérogénéité dans l'efficacité (ou la rentabilité) de ces incitations.

Les principaux obstacles à la mise en œuvre sont le manque d'infrastructures (dossiers médicaux électroniques, canaux de communication et lignes directrices cliniques, par exemple). Pour faciliter l'intégration, les incitations financières devraient être faciles à communiquer et à mettre en œuvre, et nécessiter un soutien financier supplémentaire, une assistance informatique, une formation et des lignes directrices. Conclusions Les quatre types d'incitations financières peuvent promouvoir les soins intégrés, mais pas dans tous les contextes. Les économies partagées semblent être le type d'incitation le plus prometteur pour promouvoir l'intégration (rentable) des soins, avec le plus grand nombre d'études favorables permettant des interprétations causales. En raison du nombre limité d'éléments probants, il est difficile de tirer des conclusions fermes et transférables d'un contexte à l'autre.

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