Ces conclusions, fondées sur une évaluation rapide de la situation par l'OMS, font craindre des effets potentiellement plus profonds et prolongés sur les systèmes et services de santé dans le monde entier, en particulier dans les milieux vulnérables et fragiles. Il est donc urgent d'agir et d'apporter une réponse internationale.
Le nouveau bilan rapide réalisé en mars-avril 2025 auprès de 108 bureaux de pays de l'OMS, principalement dans des pays à revenu faible ou moyen inférieur, montre que de nombreux pays s'efforcent d'augmenter ou de réaffecter les fonds provenant de sources nationales et d'autres sources externes pour combler les lacunes. Toutefois, jusqu'à 24 % des réponses des bureaux de pays de l'OMS indiquent que les coupes budgétaires se traduisent déjà par une augmentation des frais à la charge des patients. Les pauvres et les personnes vulnérables risquent de subir le poids supplémentaire de ces conséquences.