Parce que le secteur sanitaire est confronté de manière récurrente à ce type de crise, la DGS précise les éléments d'organisation nécessaire à la structuration de la chaîne opérationnelle du secteur afin de construire une réponse cohérente et réactive. Et ce, en lien avec l'autorité préfectoral, de son ressort lorsqu'il y trouble de l'ordre public, et bien sûr avec l'échelon national.
Ainsi la DGS fournit-elle au préalable une définition et une typologie des situations sanitaires exceptionnelles, ainsi que les éléments fondamentaux de cette gestion en agence (principes de continuité fonctionnelle et organisationnelle, implication transversale des directions...). Elle livre ensuite les fonctions des ARS et ARS de zone dans la situation de crise, la gradation en trois niveaux de cette organisation (veille, renforcé et crise) et les modalités d'activation et désactivation de cette posture opérationnelle. La DGS n'omet pas la communication, qu'il est "impératif" selon elle d'associer et d'intégrer dans ce genre de situation. Enfin, elle rappelle que pour une bonne réactivité, il est important de se former régulièrement. En cela, les ARS doivent veiller à le tenue d'exercice récurrents afin de tester outils et procédures.
Pia Hémery
