Il s'agit également d'harmoniser les pratiques dans un souci d'amélioration de la qualité des prises en charge et d'analyser les événements indésirables. Dans un communiqué, la HAS indique que "ces programmes peuvent être pris en compte pour la certification des établissements de santé, le Développement professionnel continu (DPC), voire l'accréditation des professionnels et des équipes exerçant des pratiques à risques". Ils portent sur la justification des examens d’imagerie à visée diagnostique (5 programmes), la radiologie-optimisation et gestion du risque (9 programmes), la radiothérapie (4 programmes) et la médecine nucléaire (2 programmes).
Par ailleurs, ces programmes d'amélioration ont nécessité la contribution des professionnels de santé concernés : médecins réalisateurs et demandeurs d'examens ionisants, des radiopharmarciens, des physiciens médicaux, des chirurgiens-dentistes, des représentants institutionnels ainsi que des représentants d'usagers. En ce qui concerne le suivi des patients, un document sur les "solutions pour la sécurité des patients" sera prochainement publié par l'HAS et l'ASN à partir des données existantes et d'événements indésirables, est-il indiqué.
Lina Tchalabi