La prévalence des patients infectés en court séjour s'est stabilisée sur 2006-2012

Date de publication : 31 Mai 2013
Date de modification : 31 Mai 2013

En revanche, les évolutions sont "plus contrastées" en court séjour, où la prévalence des patients infectés est restée stable entre 2006 et 2012. De même, "la prévalence des traitements antibiotiques est restée stable – y compris en court séjour – mais a fortement augmenté pour certaines molécules, en particulier la ceftriaxone ou l'imipénème qui sont particulièrement génératrices de résistances bactériennes. La consommation des fluoroquinolones a en revanche diminué", signale le ministère.

Dans l'ensemble, l'ENP 2012 atteste d'une prévalence de patients infectés de 5,1%, soit un patient hospitalisé sur vingt. Les trois quarts des infections sont contractées dans l'établissement effectuant l'enquête, le reste est importé d'une autre structure. En outre, les trois micro-organismes les plus fréquemment responsables d'une infection nosocomiale sont Escherichia coli (17,6% des souches résistantes aux céphalosporines de 3e génération), Staphylococcus aureus (38,1% des souches résistantes à la méticilline) et Pseudomonas aeruginosa, complète le ministère. Les patients les plus sévèrement atteints relèvent de centres de lutte contre le cancer ou de services de réanimation. À l'inverse, les cas les moins sévères le sont en psychiatrie et obstétrique. Dernier enseignement, "le jour de l'enquête, environ 50 000 patients étaient traités par au moins un antibiotique, soit une prévalence (...) de 16,6%. Cinq antibiotiques représentaient la moitié des molécules prescrites : amoxicilline/acide clavulanique, ceftriaxone, ofloxacine, amoxiciline et métronidazole". 

Thomas Quéguiner

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Article paru sur www.hospimedia.fr  le 30 mai 2013
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