la réforme de la biologie médicale ne doit pas se faire sans les fédérations hospitalières

Date de publication : 23 Janvier 2008
Date de modification : 23 Janvier 2008

Le Dr Michel BALLEREAU, conseiller général des établissements de santé , vient d'être missionné pour coordonner des groupes de travail sur l'avenir de la biologie médicale dont les grandes lignes ont été présentées fin 2007 aux biologistes libéraux et hospitaliers . Ces groupes de travail  réuniront les services et agences de santé ainsi que les syndicats de biologistes (libéraux, hospitaliers, internes) et les Ordres des médecins et des pharmaciens . En avril 2006, un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) estimait que la loi du 11 juillet 1975 régissant les laboratoires d'analyse de biologie médicale (LABM) n'était plus adaptée aux enjeux actuels de qualité, de compétitivité et de financement du secteur.

Les travaux concerneront tant la biologie libérale qu'hospitalière. Ils comporteront trois grands axes : les modalités de garantie de la qualité de la biologie médicale en France, celles de l'organisation de l'offre de soins dans la discipline et les conditions de son financement. La compatibilité des mesures qui seront envisagées avec les exigences européennes sera vérifiée. Pour autant, les principes énoncés dans la réponse française à l'avis motivé de la Commission européenne, en faveur du maintien de la détention du capital des laboratoires de biologie médicale par ceux qui les exploitent et en assument la responsabilité, seront maintenus.Les groupes de travail seront lancés dans les prochains jours et devraient durer environ six mois. Michel BALLEREAU devra alors rendre un rapport proposant les modalités d'une réforme en profondeur de la loi de 1975.

On ne peut que regretter la non-invitation des fédérations hospitalières à la réunion de lancement organisée par le cabinet. Un courrier a été adressé à la Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des sports par la FHF,la FEHAP, la FHP et la FNCLCC pour solliciter leur  participation à ces travaux. Il s'agit en effet d'une question structurante pour l'avenir des plateaux technqiues de nos établissements, tant en termes de qualité, que d'organisation et d'efficience.

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