L'ANAP publie un guide pour améliorer la gestion des transports sanitaires non-urgents

Date de publication : 24 Mai 2013
Date de modification : 24 Mai 2013

À disposition des professionnels de santé en charge du transport sanitaire non-urgent, cette publication consiste à faciliter leurs conditions de travail mais aussi à améliorer la sortie, le transfert ainsi que le retour à domicile des patients au travers d'une gestion médico-économique structurée. En outre, elle détaille la démarche, les outils et les retours d'expérience de 7 établissements de santé d'Ile-de-France et de Champagne-Ardenne ayant participé au projet d'optimisation de la fonction transports sanitaires non-urgents lancé en 2011 par l'ANAP. Ainsi, les enseignements tirés contribuent à une meilleure maîtrise de l'évolution des coûts des transports. Toutefois, précise l'agence, les outils et analyses proposés doivent être adaptés en fonction des priorités de chaque établissement.  

L'ANAP rappelle en premier lieu l'importance d'élaborer un diagnostic personnalisé sur la base de l'outil QuickEval 2.0 (lire notre sujet du06/07/2012) avant la mise en œuvre d'actions d'amélioration. La gestion des demandes de transports doit être centralisée pour mener à bien l'organisation, souligne-t-elle. Selon elle, la constitution d'une équipe de projet conçue préalablement est nécessaire pour le déploiement de l'opération au sein de la structure. Les services identifiés (urgences, médecine interne...) et choisis par le chef de projet, participent à la mise en place des actions. Pour évaluer l'organisation dans chaque service, l'activité est répartie selon 3 types de transports : les transferts ou retours à domicile assurés par un transport à la charge de l'assurance maladie ou bien de l'établissement de santé, les transports itératifs et les consultations externes. Une fois les résultats du diagnostic obtenus, chaque action à mettre en œuvre peut être formalisée via une fiche dite action. "Le plan d’action est construit et priorisé avec les acteurs de terrain et validé en comité de pilotage établissement", souligne l'agence. Et d'ajouter : "Une évaluation de 6 mois à 1 an peut être nécessaire pour apprécier les améliorations dans le circuit global de prescription/demande/facturation de transports sanitaires que ce soit au niveau organisationnel ou financier".

Lina Tchalabi

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Article paru sur www.hospimedia.fr  le 23 mai 2013
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