La recherche des informations concernant la santé est l’une des trois premières activités en ligne dans le monde. Il n'est donc pas surprenant que la responsabilisation du patient apporte une aide précieuse aux soins médicaux. La meilleure preuve en est que « LabTestsOnline » (www.labtestsonline.fr - version française), site dédié aux examens de laboratoire de biologie médicale traduit en plusieurs langues, a reçu son 150 millionième visiteur au début de l’été 2013. La plateforme a été créée par l'Association Américaine de Chimie Clinique (AACC) et développée à l'échelle mondiale dont l’Europe en partenariat avec l’EDMA (European Diagnostic Manufacturers Association).
La Société Française de Biologie Clinique, SFBC a adaptée la version française en référençant lorsqu’elles existent les recommandations de la HAS. Une version App de LabTestsOnline (application pour android ou iOS, iphone-iPad disponible sur google store et apple store) a été téléchargée plus de 8000 fois, la version australienne 3500 et la version britannique plus de 2000 fois depuis son lancement en mai (voir https://play.google.com/store/apps/details?id=com.livewirekiosk.lwk.labtestsonline). L’application française est en cours.
A l’origine, le site www.labtestsonline.fr a été développé par des biologistes médicaux, pour fournir des informations très simples et précises, pour aider le patient à avoir un meilleur dialogue avec son médecin, et à avoir plus d’informations et bien comprendre les différents examens biologiques (sur sang, urine ou autres secrétions) prescrits. Lors d’une récente enquête, il a été constaté que ce site est aussi souvent consulté par les médecins traitants.
Il est devenu de plus en plus évident que plus les patients sont impliqués dans leur soins médicaux, meilleurs sont les résultats. Il est cependant indispensable de veiller à la qualité de l’information mise à disposition et utilisée par le patient. Ainsi, bien qu'Internet soit plus accessible et abordable que le contact direct avec le professionnel de santé, la qualité de l’information ainsi recueillie est cependant moins évidente : en effet beaucoup de patients cherchent à s’auto-diagnostiquer en ligne, un processus qui n’est pas sans risques. Aux États-Unis, 77 % des internautes cherchent un diagnostic en utilisant un moteur de recherche, au lieu d'aller directement sur un site Web de santé labellisé ayant reçu l’agrément des instances nationales (HONcode). Ainsi, les utilisateurs trouvent souvent un traitement qui peut être inapproprié voire même dangereux.
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