Ephéméride FHF Cancer

Cancer du cerveau La chirurgie des tumeurs cérébrales, pratiquée par des neurochirurgiens spécialisés, se réalise principalement en centres hospitalo-universitaires, Les autres modalités de prise en charge : la radiothérapie et la chimiothérapie, requièrent également des compétences spécifiques, souvent disponibles dans les structures hospitalières et les réseaux de soins experts

Cancer du cerveau Les hôpitaux publics ont assuré 67,6 % des séjours pour le traitement des cancers du cerveau Dont 91% des séjours chirurgicaux d'une nuit et plus, et 82% pour ceux en ambulatoire (source : PMSI)

Cancer du cerveau Partout en France les hôpitaux publics innovent pour toujours mieux prendre en charge : Pitié-Salpétrière (APHP) : participe à des essais autour d'un dispositif innovant et pionnier à l'échelle internationale (SonoCloud) prometteur pour améliorer la prise en charge et les chances de guérison des patients atteints d'un glioblastome

Cancer du cerveau Partout en France les hôpitaux publics innovent pour toujours mieux prendre en charge : CHRU Nancy : acquisition d'un nouvel appareil laser pour traiter des tumeurs cérébrales de l'enfant jusqu'alors difficile à prendre en charge

Cancer du cerveau Les signes d'alerte dépendent du type et de la localisation de la tumeur dans le système nerveux central. Ils peuvent inclure : - des crises d'épilepsie, - des troubles neurologiques (perte de force ou de sensibilité), - ou encore des symptômes plus diffus comme la confusion ou les troubles de la mémoire. À noter : ces symptômes ne sont pas spécifiques à un cancer. Ils peuvent survenir en l'absence de tumeur... ou être absents malgré la présence d'une tumeur.

Cancer du cerveau À ce jour, les causes des tumeurs du cerveau restent encore mal identifiées. Les facteurs de risque étudiés concernent principalement : - l'environnement, - l'hérédité, - certains virus. Mais les connaissances actuelles ne permettent pas de recommander de mesures de prévention efficaces, que ce soit pour les tumeurs du cerveau ou plus largement pour celles du système nerveux central.

Cancer du cerveau Innover pour mieux soigner : l'engagement des établissements publics Deux avancées récentes ont été autorisées en France : -un traitement oral pour les gliomes avec mutation IDH1, -le dispositif TTField®, qui utilise un champ électrique pour retarder la rechute du glioblastome, la tumeur primitive le plus aggressive et une des plus fréquentes

Cancer du cerveau Quels traitements contre le cancer du cerveau ? Les principaux traitements sont : -la chirurgie, -la radiothérapie, -la chimiothérapie. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association. Selon les cas, l'objectif est d'éliminer la tumeur, de réduire le risque de récidive, de ralentir son évolution, ou encore de soulager les symptômes

Cancer du cerveau Ces symptômes ne sont pas spécifiques aux tumeurs cancéreuses et peuvent se manifester chez des personnes sans tumeur ou être absents chez celles en ayant une L'IRM (cérébrale ou de la moelle), couramment utilisée, permet d'identifier la tumeur, sa localisation et son évolution, et guide l'exérèse ou la biopsie, bien qu'elle ne soit pas diagnostique : seul l'analyse du tissu compte

Cancer du cerveau Le nombre de nouveaux cas de tumeurs cérébrales a presque doublé entre 1990 et 2018, avec une augmentation marquée chez les personnes de plus de 80 ans, en partie en lien avec l'amélioration des méthodes diagnostiques Santé Publique France a cependant rapporté récemment une augmentation de l'incidence des glioblastomes, le cancer du cerveau le plus fréquent, chez les sujets âgés de 15 à 39 ans: +6 % par an entre 2000 et 2020

Cancer du cerveau Le cancer du cerveau représente 1% de l'ensemble des cancers, au sein de la population adulte, tandis que chez les enfants de moins de 15 ans, les tumeurs du SNC constituent 26 % des cancers Source : INCa

Cancer du cerveau En 2018, près de 5900 nouveaux cas ont été diagnostiqués en France Source: INCa

Cancer du cerveau Ces cancers de "mauvais pronostics" ont vu leur prise en charge s'améliorer avec une hausse de 4 points de % de survie nette standardisée à cinq ans entre 1990 et 2015 Source : INCa

Cancer du cerveau Les tumeurs malignes primitives du SNC sont des cancers dits de "mauvais pronostics" avec un taux de survie à cinq ans inférieur à 30 % Source : INCa

Qu'est ce qu'on appelle "cancer du cerveau" ? Il existe plus d'une centaine de types de tumeurs du SNC, chacun ayant des caractéristiques de développement et un pronostic spécifiques Les tumeurs malignes se distinguent par un développement rapide et une dysfonction organique due à l'envahissement tumoral, mettant parfois en jeu le pronostic vital

Qu'est ce qu'on appelle "cancer du cerveau" ? Il s'agit des tumeurs primitives du système nerveux central (SNC) qui regroupent l'ensemble des tumeurs se développant aux dépens des tissus de cet organe

Cancers ORL A l'Hôpital européen Georges Pompidou (APHP), les équipes travaillent sur le suivi du cancer de l'oropharynx induit par l'HPV via un dosage sanguin innovant de l'HPV Au centre hospitalier des Escartons à Briançon, des campagnes de sensibilisation et de dépistages des cancers ORL à destination des professionnels sont mises en place, afin de les dépister tôt et d'ainsi mieux les prendre en charge

Cancers ORL Près de 70 % de la prise en charge chirurgicale de ces cancers en hospitalisation complète a été assurée par les hôpitaux publics (source : PMSI)

Cancers ORL Près de 60 % de la prise en charge médicale de ces cancers en hospitalisation complète a été assurée par les hôpitaux publics (source : PMSI)

Cancers ORL En 2023, les hôpitaux publics ont recensés 196 000 de séjours et 26 000 prises en charge de patients pour des cancers ORL (source : PMSI)

Cancers ORL Les traitements : Des médicaments d'immunothérapie commencent à être utilisés, et peuvent être synonyme d'amélioration des chances de guérison pour de nombreux malades.

Cancers ORL Les traitements : Plusieurs types de traitement peuvent être envisagés, selon la situation de chaque patient : • La chirurgie • La radiothérapie • Les médicaments anticancéreux

Cancers ORL Plusieurs types d'examens peuvent être réalisés afin de dresser le bilan diagnostique : • Examen clinique (examen des VADS, palpation de la cavité buccale et du cou, inspection de l'intérieur des oreilles,...) • Examen endoscopique • La biopsie et l'examen anatomopathologique • Le scanner et/ou IRM • Le tepTDM

Cancers ORL Une infection provoquée par certains types de papillomavirus humains (HPV), également facteur de risque pour le cancer du col de l'utérus, peut favoriser un cancer de l'oropharynx. La vaccination des plus jeunes est donc essentielle pour limiter le risque !

Cancers ORL Plusieurs facteurs de risques sont connus : • Tabac • Alcool Les effets du tabac et de l'alcool ne s'additionnent pas, ils se multiplient dans ces cancers (effets synergiques)

Cancers ORL Ces cancers concernent majoritairement les personnes entre 50 et 64 ans Source : INCa

Cancers ORL Le nombre de nouveaux cas tend à diminuer chez les hommes, et est à l'inverse en hausse chez les femmes Cette tendance est en lien avec l'évolution du tabagisme, en baisse chez l'homme et en hausse chez les femmes Source : INCa

Cancers ORL Les hommes sont plus touchés que les femmes par ces cancers, représentant environ 70 % des nouveaux cas Source: INCa

Cancers ORL: de quoi parle-t-on ? On recense plus de 15000 nouveaux cas chaque année Source : INCa

Cancers ORL : de quoi parle-t-on ? Les cancers ORL - ou cancers de la tête et du cou - se développent dans les voies aérodigestives supérieures (VADS). Ils peuvent toucher : -la cavité buccale, - le nasopharynx, - l'oropharynx, - l'hypopharynx (gorge), - le larynx.

Le taux de participation au dépistage organisé en France est inférieur à la moyenne européenne, atteignant seulement 34 %, tandis qu'il s'élève à 73 % aux Pays-Bas et 79 % en Finlande Données issues d'un entretien FHF Cancer avec le Pr Jean-François Seitz

Qu'est ce que le test Immunologique fécal? Le test Immunologique Fécal (FIT) permet de détecter la présence de sang caché dans les selles, ce qui peut être un signe précoce de cancer colorectal. Il est beaucoup plus performant que l'ancien test biochimique (Hémoccult), et plus facile d'accès aujourd'hui (via son médecin, son pharmacien, ou en ligne)

Le cancer colorectal est un exemple de cancer qui peut être évité grâce à la prévention primaire (habitudes de vie saines) et au dépistage organisé (test immunologique fécal)

Le nombre de cas de cancers colorectaux augmente du fait de l'augmentation démographique et du vieillissement de la population

Le cancer colorectal touche de plus en plus de jeunes de moins de 50 ans, avec un taux d'apparition ayant augmenté de 140 % entre 1990 et 2019 Données issues d'un entretien FHF Cancer avec le Pr Jean-François Seitz

En 2023, les établissements publics ont réalisé 63% des séjours médicaux d'une nuit et plus pour le cancer colo-rectal

Les hôpitaux publics réalisent près de 436 000 séjours par an pour des cancers colo-rectaux, soit près de 60% du total des séjours pour ces cancers

Le CHU de Dijon est le centre de la Fondation française de cancérologie digestive

4) Un cancer du rectum n'a plus à être systématique opérer, comme c'était le cas il y a encore quelques années. Désormais, l'avancée de la recherche permet aussi de lutter contre ce cancer via des traitements par chimiothérapie/radiothérapie Innovation portée par Pr Jean Jacques Puech (CHU de Rouen) et Pr Eric Rullier (CHU de Bordeaux)

3) Une meilleure adaptation des traitements en détectant l'ADN tumoral circulant. En cas de présence, une chimiothérapie peut être introduite. Cela permettra d'améliorer la qualité de vie des patients en ne mettant en place que les traitements adéquates Innovation portée par le Pr Julien Taeib (HEGP)

2) L'arrivée de l'immunothérapie ces dernières années a bouleversé la prise en charge des cancers colo-rectaux à prédisposition familiale (environ 15%) Innovation portée par le Pr Thierry André (APHP, fondation ARCAD) et Pr David Tougeron (CHU de Poitiers)

La lutte contre le cancer colo-rectal a connu de grandes avancées récentes : 1) La possibilité de traiter un cancer du colon métastatique par la transplantation du foie, siège d'une partie des métastases Innovation portée par le Pr René Adam (APHP)

Les traitements Des avancées permettent aujourd'hui de traiter certains cancers métastasés avec succès

Les traitements Dans certains cas plus avancés, une chirurgie peut être prescrite, pour retirer la partie malade du colon

Que permet la coloscopie ? Elle permet le diagnostic mais aussi le traitement : des polypes ou petits cancers qui peuvent être retirés directement lors de l'examen

Les traitements Le principale mode d'intervention est la coloscopie

Lorsque le cancer colo-rectal est détecté à un stade précode, c'est un cancer de bon pronostic avec plus de 90% de survie et des traitements utilisés moins

Dès 50 ans et jusqu'à 74 ans, chaque patient peut bénéficier d'un test de dépistage par la recherche de sang dans les selles dans le cadre du programme de dépistage organisé

Dès l'apparition de ce symptôme, il est nécessaire de consulter sans délai son médecin

Un cancer colo-rectal peut être suspecté notamment par la présence de sang dans les selles

Le cancer colo-rectal est un cancer qu'on peut aisément identifier. L'important c'est de se faire dépister ! Le dépistage est très simple, prend trois minutes et se fait à la maison!

Mais également : • Le surpoids • La consommation d'alcool • La consommation de tabac

Les habitudes de vie sont aussi en cause : • Une alimentation trop riche, notamment en graisses animales • Une consommation importante de viande rouge • L'inactivité

Cancer colorectaux L'âge augmente le risque de développer un cancer colo-rectal : 9 personnes atteintes sur 10 ont plus de 50 ans

En 2023, on estime à environ 48 000 le nombre de nouveaux cas de cancers colo-rectaux par an Source : Assurance Maladie

Il faut en moyenne plus de 10 ans pour qu'une tumeur bénigne se transforme en cancer Source : INCa

Ces tumeurs bénignes sont très fréquentes et restent généralement sans gravité, mais 2 à 3% d'entre elles se développent, grossissent et finissent par se transformer en cancer Source : INCa

Dans 80% des cas, les cancers du côlon se développent à partir d'une tumeur bénigne, c'est-à-dire non cancéreuse. Elle est appelée polype adénomateux ou adénome Source : INCa

Le cancer colo-rectal est également le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme Source : INCa

Le cancer colo-rectal (cancer du côlon ou du rectum) est le 3ème cancer le plus fréquent chez l'homme Source : INCa

Qu'est ce que le cancer colo-rectal ? Un cancer colo-rectal est une maladie des cellules du colon, et du rectum (dernier segment du tube digestif reliant le côlon sigmoïde à l'anus)

89% C'est le nombre de séjours liés à une leucémie pris en charge par les hôpitaux publics

86% C'est le nombre de séjours liés à un cancer hématologique (tout confondu) pris en charge par les hôpitaux publics

La thérapie cellulaire La greffe de cellules issues de la moelle osseuse s'est largement développée et améliorée. Mais c'est surtout l'apparition des cellules génétiquement modifiées pour être actives exclusivement sur les cellules tumorales, également appelée cellules CAR-T, qui ont transformé les traitements de certaines leucémies et de certains lymphomes

Les traitements ciblés Les traitements ciblés (inibiteurs spécifiques) qui s'administrent par voie orale et qui peuvent être mis en place après des études moléculaires de l'ADN ou de l'ARN des cellules cancéreuses. Le traitement du patient est adapté de façon individualisée au profil de la tumeur. Ce sont de petites molécules chimiques capables de cibler les cellules cancéreuses et les détruire

Les traitements : l'immunothérapie l'immunothérapie (anticorps monoclonaux)est souvent associée à la chimiothérapie. On parle alors d'immunochimiothérapie. Les anticorps monoclonaux sont des molécules qui ciblent des déterminants spécifiques à la surface des cellules tumorales, et qui permettent une destruction ciblée

Les traitements Le rôle des aidants est majeur, notamment lors du retour au domicile du patient qui a été traité par des traitements intensifs Le rôle des associations de patients est majeur dans le soutien et l'accompagnement

Prise en charge Par un médecin compétent en hématologie (hématologiste) et en milieu spécialisé (service d'hématologie), avec suivant le type de la maladie, une prise en charge dans un service d'hématologie autorisé ou non à réaliser certains traitements (greffe de cellules issues de la moelle osseuse, injection de cellules génétiquement modifiées)

5 442 c'est le nombre de nouveaux cas de myélome multiple, dont 2.822 chez l'homme (52%), soit environ 2% de l'ensemble des cancers. Le myélome est un cancer rare, mais dont l'incidence est aussi en augmentation

Le myélome multiple Le Myélome multiple est aussi une maladie fréquente, devenue chronique, développée à partir des cellules de la moelle osseuse. Il se caractérise par la prolifération excessive dans la moelle osseuse d'un type de globule blanc nommé plasmocyte, devenu anormal. Ces cellules sécrètent en excès une protéine dans le sang qui peut être délétère notamment pour les reins

22 000 Ils représentent, avec un peu moins de 22.000 nouveaux cas, plus de 90% de l'ensemble des lymphomes diagnostiqués chaque année en France Leur nombre augmente chaque année, notamment à cause du vieillissement de la population. Certains facteurs de risque sont également avancés, tels que l'utilisation de pesticides

Les lymphomes malins non-hodgkiniens (LMNH) Ils constituent un ensemble de maladies très hétérogènes, dont le principal point commun est d'être des cancers du système immunitaire

Le lymphome de Hodgkin 10% Il représente environ 10% des lymphomes. C'est un cancer relativement peu fréquent, avec un nombre de nouveaux cas estimés à 2.127 dont 58 % chez l'homme Les traitements permettent un taux de guérison supérieur à 80%

Leucémie Aiguës Dans la plupart des cas, les traitements sont lourds et intensifs, avec toujours un objectif de guérison. Parfois, la greffe de cellules issues d'une moelle osseuse d'un donneur est nécessaire

Leucémies aiguës Il en existe deux types : • les leucémies aigues lymphoblastiques (LAL) plus rares • les leucémies aigues myéloblastiques (LAM) plus fréquentes

Leucémies aiguës La survenue de la maladie est, contrairement aux formes chroniques, toujours brutale et le traitement doit être le plus souvent débuté rapidement Elles sont observées chez le patient jeune mais aussi âgé

Qu'est ce que la LMC ? La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une hémopathie maligne, dont le pronostic a été transformé ces dernières années

Leucémie lymphoide chronique 89% Au stade précoce de la maladie, le patient n'est pas traité mais il est uniquement surveillé Elle fait partie des cancers de bon pronostic, avec un taux de survie à 5 ans de 89%

Leucémie lymphoide chronique 4674 Avec 4674 nouveaux cas estimés en France, la leucémie lymphoïde chronique représente un peu plus de 1 % de l'ensemble des cancers et environ 30 % de l'ensemble des leucémies

De nombreuses avancées en recherche clinique, portées par les CHU, ont permis l'émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques et de profils de médicaments, augmentant sensiblement les chances de guérison face à ces cancers

Dans le cadre de cette réforme, les conditions techniques de fonctionnement ont été renforcées, avec notamment l'obligation d'accéder à une réanimation et à un plateau technique complet

Cette réforme comprend : - Une augmentation des seuils d'activité minimum nécessaires pour être autorisés à exercer une activité de chirurgie oncologique - Une fixation de seuils supplémentaires particuliers pour des organes spécifiques, compte tenu de la complexité de leur PEC

La réforme des autorisations de 2021-2022, mise en application depuis 2024, vise à renforcer la qualité et la sécurité en chirurgie ontologique des cancers digestifs

De par leur taille, et la complétude de leur plateau technique et des services qu'ils proposent, les établissements publics de santé sont les premiers acteurs dans la lutte contre les cancers digestifs partout en France

L'hôpital public c'est : - Plateau technique complet - Multi-spécialité - Réanimation - Équipes multidisciplinaires permettant une prise en charge holistique des patients

Quels traitements pour le cancer de l'oesophage ? - résection endoscopique pour les cancers précoces - chirurgie pour les cancers localisés - chimiothérapie et radiothérapie selon le stade de la maladie - le recours à l'immunothérapie en association avec la chimiothérapie, et l'arrivée de thérapies ciblées ont bouleversé ces dernières années la prise en charge de ce type de cancer

Quels symptômes pour le cancer de l'oesophage ? - dysphagie progressive et persistante - altération de l'état général - survenue de régurgitations, un hoquet, une haleine fétide

Cancer de l'oesophage On retrouve à peu près 5500 nouveaux cas de cancers de l'œsophage par an (78% chez l'homme)

Les facteurs de risque pour le cancer de l'oesophage? • Tabagisme • Alcool • Obésité

À quoi sert notre oesophage ? L'oesophage a pour fonction de faire progresser les aliments et les liquides de la bouche vers l'estomac, où ils sont digérés

Cancer de l'estomac Les établissements publics de santé sont les premiers acteurs de la prise en charge des cancers digestifs avec plus de 11 000 patients suivis en 2023 (52% de l'ensemble des patients atteints d'un cancer de l'estomac) Avec 64% des journées d'hospitalisation complètes et ambulatoires en 2023 Source : PMSI

Quels traitements pour le cancer de l'estomac ? • chirurgie (traitement de référence) • chimiothérapie (pour les formes locales avancées) Une prise en charge nutritionnelle est souvent prescrite avec le traitement

Quels symptômes pour le cancer de l'estomac ? - douleurs localisées à la partie haute de l'abdomen - nausées et vomissements répétés - altération de l'état général (perte d'appétit, fatigue, amaigrissement) - dysphagie - saignements gastro-intestinaux

Cancer de l'estomac On retrouve environ 5000 nouveaux cas de cancers de l'estomac par an (65% chez l'homme)

Les facteurs de risque pour le cancer de l'estomac? Gastrite chronique, tabagisme, alimentation riche en produits salés et pauvre en légumes et fruits frais, antécédents familiaux et prédispositions génétiques

À quoi sert notre estomac ? L'estomac participe à la digestion en transformant les aliments en nutriments

Cancers du foie/voiesbiliaires Les établissements publics de santé sont les premiers acteurs de la prise en charge des cancers digestifs avec plus de 80 000 patients suivis en 2023 (61,5% de l'ensemble des patients atteints d'un cancer du foie) Source : PMSI

Cancers du foie/voiesbiliaires Lorsqu'une personne est préalablement atteinte par une maladie au foie, le cancer est fréquemment découvert lors d'un examen de suivi de cette maladie Le diagnostic est posé par scanner, IRM ou échographie

Cancers du foie/voiesbiliaires Quels traitements ? • Chirurgie par ablation partielle du foie Greffe de foie • Ablation tumorale percutanée immunothérapie/thérapies ciblées/chimioembolisation

Cancers du foie/voiesbiliaires Quels sont les symptômes ? - une masse détectée au niveau du foie, à droite du ventre juste sous les côtes, - des symptômes digestifs (une perte d'appétit, nausées...) - la jaunisse, qui rend la peau et le blanc des yeux jaunâtres, fonce les urines et entraîne des démangeaisons sur la peau, - un épanchement de liquide, appelé ascite (ventre gonflé) - de la confusion et des tremblements, signes d'une cirrhose au stade avancé

Cancers du foie/voiesbiliaires En 2023, on retrouve 11 658 nouveaux cas de cancers du foie/voiesbiliaires. Les facteurs de risque ? Consommation d'alcool, tabagisme, hépatites B et C, surpoids et la sédentarité

À quoi sert notre foie ? Gardien de l'équilibre interne, notre foie produit la bile, indispensable pour digérer les graisses, stocke l'énergie sous forme de glucose, ainsi que des vitamines et des minéraux. Il fabrique aussi des protéines qui aident à la coagulation du sang et nettoie notre organisme en éliminant les substances nocives

Cancer du pancréas 65,4% des séjours médicaux et 73,5% des séjours chirurgicaux pour le cancer du pancréas, à l'hôpital public Source : PMSI

Cancer du pancréas Quels traitements ? - chirurgie - chimiothérapie conventionnelle - radiothérapie Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. Le choix s'effectue en discutant avec son médecin pour définir la meilleure stratégie thérapeutique et la plus adaptée à la situation médicale du patient

Cancer du pancréas Quels sont les symptômes ? - perte de poids - perte d'appétit - troubles de la digestion - fatigue inexpliquée - faiblesse généraliséeé - douleurs abdominales et/ou dos - jaunisse souvent accompagnée de démangeaisons

Cancer du pancréas En 2023, près de 16 000 nouveaux cas de cancers du pancréas. Les facteurs de risque ? Tabagisme, surpoids/obésité, prédispositions génétiques Source : INCa

À quoi sert notre pancréas ? Moteur essentiel de notre système digestif, notre pancréas a deux missions principales : produire des hormones pour contrôler le taux de sucre dans le sang (la glycémie) et fabriquer des enzymes qui aident à transformer les aliments pour qu'ils soient digérés

Car oui, la vie ne s'arrête pas avec le diagnostic! Plusieurs patients du CHU de Brest atteints d'un cancer digestif, ont gravi le Pic de l'Etendard en Savoie, pour faire connaître la pathologie et montrer que la vie ne s'arrête pas avec le diagnostic Source: Le Dauphiné

Les établissements publics s'engagent aussi en faveur de la qualité de vie des patients, afin de favoriser leur rémission

Les établissements publics de santé sont les premiers acteurs de la prise en charge des cancers digestifs avec 717 593 séjours en 2023 Source : INCa

Cancer masculins Le CHU de Lille mène également des actions de sensibilisation en interne auprès des services de l'hôpital majoritairement masculins. Une effort de prévention nécessaire pour encourager chacun à prendre soin de sa santé intime

Cancer masculins EN 2023, le CHU de Lille, en partenariat avec le LOSC ont lancé une campagne inédite #JeMeTate en mettant en vente des boxers dont les profits ont été reversés aux Fonds de Dotation du CHU pour la recherche contre les cancers masculins. Une initiative renouvelée cette année !

Cancer du testicule Les facteurs de risque du cancer du testicule comprennent le syndrome de dysgénésie testiculaire (cryptorchidie, hypospadias, hypo- ou infertilité), des antécédents personnels ou familiaux, ainsi que des facteurs environnementaux potentiels tels que le cannabis et les pesticides

Cancer du testicule Avant les traitements, sauf urgence, un recueil de sperme est systématiquement proposé pour préserver la fertilité face aux éventuels effets des soins

Cancer du testicule La prise en charge d'une tumeur testiculaire comprend une chirurgie d'ablation du testicule atteint, appelée "orchidectomie", souvent suivie de traitements complémentaires comme la chimiothérapie, la radiothérapie ou le curage ganglionnaire

Cancer du testicule En cas de suspicion de cancer, le testicule affecté est retiré chirurgicalement, puis l'analysèrent des cellules permet de confirmer le diagnostic, de déterminer le type de cancer et d'évaluer son extension pour préciser ses caractéristiques

Cancer du testicule Le diagnostic est confirmé par échographie, complété, si nécessaire, par l'analysèrent des marqueurs tumoraux (HCG, AFP, LDH), des molécules produites par la tumeur testiculaire et mesurables dans le sang

Cancer du testicule Une tumeur testiculaire, parfois douloureuse, peut être détectée par auto-palpation ou lors d'un examen médical, suivie d'examens complémentaires pour en déterminer la nature et confirmer la présence éventuelle d'un cancer

Cancer du testicule Le taux de survie à cinq ans d'un cancer du testicule dépasse les 90%

Cancer du testicule EN 2018, 2 769 nouveaux cas de cancer du testicule ont été recensés en France

Cancer du testicule Dans 95% des cas, le cancer du testicule se développe à partir des cellules productrices de spermatozoïde : on parle de tumeurs germinales

Cancer du testicule Le cancer du testicule reste néanmoins le plus fréquent chez les hommes entre 15 et 35 ans. 85% des hommes diagnostiqués ont entre 15 et 49 ans

Cancer du testicule Le cancer du testicule est un cancer assez rare. Chaque année, environ 2 300 hommes sont diagnostiqués d'un cancer du testicule, tout âge confondu, ce qui en fait un cancer globalement rare

Cancer du testicule Les cancers du testicule représentent seulement 1 à 2% de l'ensemble des cancers touchant les hommes

Cancer du testicule Le cancer du testicule est qualifié de cancer de bon pronostic car son taux de survie, tous stades compris est l'un des plus élevé de tous les cancers

Cancer de la prostate Chaque traitement est adapté à chaque cas personnel : - Chirurgie - Radiothérapie - Traitements locaux - Surveillance active - Hormonothérapie - Chimiothérapie - Les traitements nouveaux à procéder radioactif

Cancer de la prostate Les traitements suivis dépendent de la stratégie de soins mise en place avec les médecins. Elle est adaptée à chaque cas personnel, et selon : - La taille de la tumeur - L'atteinte ou non des ganglions lymphatiques par des cellules cancéreuses - La présence ou non de métastases dans d'autres parties du corps

Cancer de la prostate La diagnostic est confirmé par la biopsie après repérage des lésions par échographie et l'IRM

Cancer de la prostate Le diagnostic est suspecté par le touché rectal et l'élévation d'un "marqueur tumoral" le PSA (Prostate Specific Antigen), une molécule fabriquée par la prostate que l'on dose dans le sang

Cancer de la prostate Les symptômes peuvent être urinaires (difficultés à uriner, mictions fréquentes) mais peuvent être absents. En cas de doute, je consulte mon médecin traitant qui me conseillera et m'orientera

Cancer de la prostate 80% des cancers sont diagnostiqués alors qu'ils sont encore localisés à la prostate

Cancer de la prostate Une prévalence du cancer de la prostate de 643 156 personnes Source : INCa

cancer de la prostate Un taux de survie de 93% à 5 ans Source : INCa

Cancer de la prostate Près de 60 000 nouveaux patients chaque année (59 885 en 2018) Source : INCa

Le cancer de la prostate peut être reconnu comme cancer d'origine professionnelle s'il résulte à l'exposition de facteurs de risques dans le cadre du travail (risque physique, chimique ou biologique)

Les facteurs de risques pour le cancer de la prostate : l’âge la génétique l’ethnie des polluants comme le chlordécone, ou les pesticides.

70 ans L'âge moyen au diagnostic est actuellement de 70 ans.

Le cancer le plus fréquent chez l’homme Le cancer de la prostate est la 3ème cause de décès chez l’homme.

Qu’est-ce que le cancer de la prostate ? Le cancer de la prostate est un cancer hormono-dépendant de l’hormone sexuelle masculine, la testostérone.

Qu’est-ce que la prostate ? La prostate est une glande de l’appareil génital masculin. Elle est de la forme et de la taille d’une châtaigne chez l’homme jeune et son volume augmente avec l’âge. La prostate joue un rôle dans la production du sperme en produisant un liquide qu’on appelle liquide prostatique.

Les établissements publics de santé s'engagent et innovent : - Le CHU de Montpellier (nouvelles pratiques pour les patientes porteuses d’une prédisposition génétique) - Le CHU de Rouen avec la “maison du sein” - Le CHU d’Orléans avec leurs visites des services dédiées pour le parcours patient autour du cancer du sein - L’hôpital Tenon à Paris, parmi le premier à proposer un centre de dépistage rapide

Plusieurs types de traitements existent, et sont adaptées selon la personne et sa pathologie : - La chirurgie, avec des reconstructions mammaires quand c'est nécessaire - La radiothérapie, avec le développement d'une nouvelle pratique "hypo-fractionnement" permettant de réduire le nombre de séances - Les traitements médicamenteux, avec des techniques de plus en plus personnalisées et ciblées

Les traitements du cancer du sein ont fait des progrès considérables : au bout de 5 ans, plus de 90% des femmes en sont guéries complètement Source : INCa

Les établissements publics de santé s'engagent pour mieux prévenir ! Au CH d'Antibes, comme dans de nombreux établissements, tout le mois d'octobre, des journées de sensibilisation pour le grand public sont organisés. Les soignants et patients du CH participent aux Régates « rose » organisées par SOS cancer du sein.

Les établissements publics de santé s'engagent pour mieux prévenir ! Depuis 2023, les Hospices Civils de Lyon ont mis en place un escape game pour sensibiliser le grand public sur le cancer du sein.

Un dépistage est organisé pour toutes les femmes entre 50 et 74 ans, deux fois par an, pris en charge à 100%

Entre deux dépistages, je reste vigilant et consulte si j'observe : - Une boule dans le sein - Des ganglions au niveau de l'aisselle - Des modifications de la peau du sein ou changement de sa taille ou de sa forme

Le taux de participation au dépistage organisé en France est de 47,7%. Un chiffre qui doit progresser ! Source : INCa

Diminuer la consommation d'alcool, arrêter de fumer, pratiquer une activité physique régulière réduisent significativement le risque de développer un cancer du sein

Chaque année, 20 000 cancers du sein pourraient être évités Source : INCa

Plus de 768 000 séjours de patients en cancérologie du sein dans les hôpitaux publics en 2023 Source : PMSI

Au cours de l’examen anatomopathologique et la biopsie, on retrouve : Des tumeurs bénignes (contours bien délimités, croissance lente, restent localisées dans le tissu ou l’organe dans lequel elles sont apparues) Des tumeurs malignes (contours mal délimités, cellules de taille et de forme différentes, peuvent atteindre les tissus voisins,…)

La plupart des masses du sein ne sont pas synonymes de cancer, mais seul l’examen anatomopathologique réalisé avec une biopsie permet de vérifier qu’il ne s’agit pas d’un cancer.

Lorsqu'une anomalie est découverte lors d'un examen de dépistage ou qu'une personne présente des symptômes, plusieurs examens doivent être réalisés. C'est l'examen anatomopathologique des tissus prélevés au niveau de l'anomalie qui établit le diagnostic de cancer du sein.

Dépisté tôt, c'est un cancer de bon pronostic : 60% des cancers sont détectés à un stade précoce Source : INCa

Le cancer du sein est la 4ème cause de décès par cancer tous sexes confondus Source : INCa

A l'échelle mondiale, le cancer du sein est le deuxième cancer le plus fréquent (2,3 millions de nouveaux cas en 2022) Source : INCa

En 2023 on a essence 61 214 nouveaux cas de cancer du sein en France.

Améliorer la qualité de vie des patientes pendant et après le cancer est essentiel pour réduire les symptômes, limiter les séquelles, et favoriser le maintien ou la reprise du travail.

Près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans.

Plus le diagnostic est précoce, plus les chances de guérison du cancer du sein sont élevées.

En France, 12 100 femmes sont décédées du cancer du sein en 2018, malgré un taux de survie à cinq ans de 88%

Les prises en charge sont assurées par une équipe pluriprofessionnelle, adaptée à la situation de chaque patiente : Gynécologue; Oncologie médical ; Médecin de la douleur; Infirmier; Psychologue

Quand leur état médical le permet, des traitements allégés avec moins d'effets secondaires sont proposés aux patientes, une approche appelée désescalade thérapeutique.

Chaque traitement est adapté à la personne : parfois unique, parfois combiné, pour mieux lutter contre la maladie.

Certains cancers du sein sont dits "agressifs" et évoluent rapidement tandis que d'autres évolueront plus lentement.

Le développement d'un cancer du sein prend dans la majorité des cas plusieurs mois, voire plusieurs années.

Le cancer du sein est causé par la multiplication anormale de cellules, formant souvent une tumeur, avec des types qui évoluent différemment. Source : INCa

Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes en France (33% des cancers) et la première cause de mortalité par cancer. Source : INCa

Les principaux facteurs de risque du cancer du sein incluent : l'âge, les antécédents personnels et familiaux, les prédispositions génétiques, ainsi que le tabac, l'alcool et le surpoids.

Le cancer du sein est rare chez les hommes, représentant moins de 1% des cancers affectant les hommes. Source : INCa

Les lymphomes (développés à partir de cellules du ganglion) Ce sont des cancers du système lymphatique, le principal élément du système immunitaire de l'organisme. Cette maladie implique des cellules de la famille des globules blancs, appelées lymphocytes. Il existe deux grands types de lymphomes : • Lymphome de Hodgkin • Lymphomes malins non-hodgkiniens (LMNH)

Les leucémies (développées à partir des cellules de la moelle osseuse) La leucémie lymphoïde chronique (LLC) est une hémopathie maligne, qui se caractérise par une accumulation et une prolifération clonale dans la moelle osseuse, le sang, les ganglions lymphatiques et la rate, d'un type de globules blancs que l'on appelle les lymphocytes B, devenus anormaux

Cancers hématologiques chez l'adulte: huit points clés 7. D'immenses progrès thérapeutiques ont été obtenus depuis deux décennies, grâce aux travaux de recherche en sciences fondamentales, mais également en recherche clinique, Pour la majorité d'entre eux, la prise en charge nécessite des équipes partenaires multidisciplinaires (biologistes, spécialistes en biologie moléculaire, anatomopathologistes, radiothérapeutes, pharmaciens, etc...)

Cancers hématologiques chez l'adulte: huit points clés 4. Ils peuvent aussi pour certains faire l'objet d'une simple surveillance, 5. Ils peuvent faire l'objet d'une prévention au regard de facteurs de risques environnementaux ou génétiques familiaux, 6. Ils sont tous soumis aux mêmes règles de prise en charge des cancers (RCP, dispositif d'annonce, après cancer, soins de support etc...),

Cancers hématologiques chez l'adulte: huit points clés 1. Ils peuvent atteindre des patients jeunes mais aussi très âgés, 2. Ils peuvent être traités de façon efficace avec une disparition complète de la maladie, 3. S'ils ne le sont pas, certains peuvent conduire à une maladie chronique avec une qualité de vie acceptable,

Comparativement aux tumeurs malignes dites solides, ce sont des maladies plus rares qui doivent faire l'objet de prise en charge adaptée à chaque patient, dans un service hospitalier spécifique, avec des médecins spécialisés et compétents en hématologie

45 000 Les registres des cancers montrent que les cancers hématologiques représentent environ 45 000 nouveaux cas en France, soit 10 à 12% de l'ensemble des cancers au nombre d'un peu plus de 43 300

Les traitements peuvent aller d'une simple surveillance à des stratégies complexes, comme la transplantation de cellules issues de la moelle osseuse ou la réinjection de cellules génétiquement modifiées

Les hémopathies malignes (cancers liquides) sont à distinguer des cancers solides Elles sont caractérisées par une grande hétérogénéité avec un très grand nombre de maladies, un pronostic très variable et enfin le besoin d'une prise en charge très spécialisée permettant au patient un parcours de soins et de vie le plus optimal possible

Qu'est ce que le cancer hématologique ? Les cancers hématologiques (hémopathies malignes) sont des maladies malignes, qui dérivent des cellules de la moelle osseuse qui elles-mêmes fabriquent les cellules du sang: globules blancs (leucocytes), plaquettes ou globules rouges (érythrocytes)

Cancer de la vessie La grande avancée très récente est représentée par les anticorps conjugués associés à une immunothérapie qui améliorent de façon très significative le pronostic du cancer de vessie métastatique

Cancer de la vessie Au Havre, le centre hospitalier s'est doté récemment d'un nouvel appareil pour faire face aux cancers de la vessie, nombreux en Normandie Il permet de mieux détecter et mieux traiter les cancers, fonctionnant par fluorescence de détection

Cancer de la vessie Les traitements auront pour objectifs, selon les cas : • De supprimer la tumeur ou les métastases • De réduire le risque de récidive • De ralentir le développement de la tumeur ou des métastases • De traiter les symptômes provoqués par la maladie

Cancer de la vessie Plusieurs types de traitements peuvent être utilisés pour traiter les cancers de la vessie : • Une chirurgie • Des médicaments de chimiothérapie ou les anticorps conjugués • Une immunothérapie • Une radiothérapie

Cancer de la vessie Le diagnostic de certitude et le premier temps de la prise en charge thérapeutique seront représentés par la résection de la lésion visualisée lors de la cystoscopie Le choix et l'ordre des traitements dépendront de l'étendue du cancer (le stade) et de son agressivité (le grade)

Cancer de la vessie Pour établir le diagnostic, trois examens vous seront prescrits en plus de la consultation avec un médecin : • Une échographie des voies urinaires • Un examen des urines, appelé cytologie urinaire, qui permet de détecter la présence de cellules cancéreuses • Une cystoscopie, qui permet d'examiner l'intérieur de la vessie et de réaliser des prélèvements si nécessaire

Cancer de la vessie Les symptômes sont le plus souvent la présence de sang visible dans les urines (hématurie) permet souvent de suspecter un cancer de la vessie Plus rarement, cela peut être des envies d'uriner fréquentes ou des brûlures urinaires

Cancer de la vessie D'autres causes favorisent le développement d'un cancer de la vessie : • Certaines infections urinaires et/ou régulières • Des produits présents dans l'eau des boissons (arsenic par exemple) • Un traitement antérieur par radiothérapie au niveau du bas-ventre ou une chimiothérapie à base de cyclophosphamide

Cancer de la vessie Il existe plusieurs causes possibles favorisant le développement d'un cancer de la vessie : • La consommation de tabac • Une exposition professionnelle à certains agents chimiques (2 à 14 % des cancers de la vessie, l'origine est professionnelle)

Cancer de la vessie 7ème Le cancer de la vessie est le 7ème cancer le plus fréquent Source : INCa

Cancer de la vessie 81% En 2018, 81% des cas de cancer de la vessie étaient des hommes Source : INCa